Forum Opéra

Un jour, une création : 12 mai 1832, le pouvoir miraculeux de l’Elisir

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Zapping
12 mai 2016

Infos sur l’œuvre

Détails

On ne présente plus l’Elisir d’amore dévoilé à Milan, non pas à la Scala, mais au Teatro della Canobbiana, par un Donizetti de 34 ans ce 12 mai 1832, sur un livret de l’incontournable Romani. C’est un miracle, musical d’abord grâce à l’inventivité, au sens du rythme et à l’intuition mélodique du compositeur, offrant notamment l’un des plus beaux airs du répertoire, la fameuse « furtiva lagrima ». Mais c’est aussi un miracle tout court : 1/ Donizetti sort alors d’un échec à la Scala avec le très sérieux Ugo di Parigi et voilà que l’autre institution lyrique milanaise d’alors lui demande de composer un « opera-comica » en quelques semaines, simplement parce qu’un autre compositeur l’avait laissé tomber dans l’intervalle.  Et 2/selon Donizetti lui-même, un nouvel échec est à craindre puisque la distribution que lui propose la Canobbiana n’a rien de scaligère, sans être indigne, et il n’en veut pas. Il n’aime pas le ténor Genero (qui paraît-il bégayait), pas plus que le créateur du joli cœur Belcore, le Français Dabadie, pourtant fameux à l’époque et dont Donizetti juge qu’il ne vaut pas grand chose. Et pourtant, le triomphe est total et fera très vite le tour de monde pour ne jamais quitter l’affiche.

Il y a déjà presque 20 ans, une production fameuse de l’Opéra de Lyon, avec Franck Dunlop à la mise en scène et Evelino Pido à la baguette, consacrait le couple star Alagna-Gheorghiu dans cet Elixir plein de couleurs et d’inventivité. Ici la fin du premier acte, avec le très tendre « Adina credimi ». Et oui, il n’y a pas que la « furtiva lagrima » !

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Un jour, une création : 7 avril 1923, mettez donc un peu de Ciboulette dans votre opérette.

Un jour, une création : 7 avril 1923, mettez donc un peu de Ciboulette dans votre opérette.
Zapping

Un jour, une création : 6 mars 1853, une Traviata, mais laquelle ?…

Zapping

Un jour, une création : 4 mars 1913, la noble broderie de Fauré…

Zapping

Un jour, une création : 27 février 1833, quand un opéra en masque un autre…

Zapping