La cohésion des équipes rassemblées par le tandem Minkowski/Pelly, équipes dont vous faites souvent partie, donne une impression d’une « troupe ». Cette aventure commune va-t-elle se poursuivre ?
L’aventure se poursuit en effet avec La Grande Duchesse de Gérolstein au Châtelet. Quant à l’impression de troupe, c’est vrai qu’il y a une vraie équipe et nous avons tous beaucoup de plaisir à travailler ensemble!
Vous allez retrouver Rossini avec un Barbier de Séville à San Francisco. Certains de vos confrères se sont spécialisés dans ce répertoire. Etes-vous aussi un ténor rossinien ?
Je ne crois pas être un ténor rossinien. Je suis un ténor léger ou lyrique léger (peu importe) et j’essaye d’accorder le mieux possible mon répertoire avec cet état de fait. Je chante très peu de rôles chez ce compositeur, ce qui n’est pas le cas des vrais interprètes rossiniens actuels.
Vous abordez déjà un répertoire très large. Si vous étiez Directeur d’Opéra, pour quels rôles engageriez-vous Yann Beuron ?
Je ne sais ce que vous entendez par large ? vaste ? en fait je tiens surtout compte de l’écriture d’un rôle, de la façon dont l’orchestre le soutient et c’est vrai que j’ai à coeur d’avoir des expériences différentes avec des musiques différentes…mais j’y trouve une cohésion qui respecte l’évolution de ma voix…et quand je serai directeur d’opéra… j’engagerai Yann Beuron pour chanter Tristan !
Pouvez-vous nous parler de vos autres projets à la scène ?
Après ce Barbier à San Francisco, une reprise de la Belle Hélène au Châtelet puis deux productions de Falstaff à Lyon et Bordeaux, L’heure espagnole et Dialogues des carmélites à l’Opéra de Paris…
Quels sont les prochains disques dans lesquels nous pourrons vous entendre ? Un disque solo est-il en projet ?
Un dvd de la Grande Duchesse se fera peut être… A paraître Polyphéme de J. Crass chez Timpani et peut être un récital de mélodies de Fauré mais rien de définitif…
Frédéric Théret