Jusqu’où ira le Regie Theater ? Dans La Dame de pique représentée actuellement à l’Opéra de Graz, Peter Konwitschny ne se contente pas de coiffer les chanteurs d’oreilles de lapin, à l’exemple de Hans Neuenfels qui dans Lohengrin à Bayreuth avait déguisé les choristes en rats. Non, cela serait trop bon enfant. Le metteur en scène oblige aussi Hermann à sodomiser sauvagement la Comtesse jusqu’à ce que mort s’ensuive. Toutes nos pensées vont vers le ténor (Avgust Amonov ?) contraint dans le feu de l’action d’exhiber des tablettes de chocolat fondues comme neige au soleil. Christophe Rizoud
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