Forum Opéra

Récital — Paris (Pleyel)

arrow_back_iosarrow_forward_ios
Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Spectacle
23 novembre 2009
Un coup pour rien

Note ForumOpera.com

2

Infos sur l’œuvre

Détails

RECITAL WALTRAUD MEIER
Franz Schubert
Wehmut
Die Forelle
Gretchen am Spinnrade
Nachtstück
Der Erlkönig
Richard Wagner : Wesendonck Lieder
Der Engel
Stehe still
Im Treibhaus
Schmerczen
Träume
Richard Strauss
Wie sollten wir gehen sie halten
Morgen
Die Nacht
Befreit
Vier Letzte Lieder :
Frühling
September
Beim Schlafengehen
Im Abendrot
Cäcilie & Zueignung
Hugo Wolf
Abschied
Piano Joseph Breinl
Paris, Salle Pleyel : 23 novembre 2009

Les Grandes Voix poursuivent leur exceptionnelle saison avec ce récital Waltraud Meier consacré à quelques uns des lieder les plus célèbres du répertoire.

Est-ce le relatif manque d’originalité du programme (Waltraud Meier interprétait les quatre derniers lieder en juin sur cette même scène, avec orchestre cette fois) ou le fait qu’on a souvent entendu la diva à Paris ces derniers mois ? Ou bien la désaffection du public parisien pour ce répertoire ? Toujours est-il que le concert ne fait pas vraiment le plein et que l’assistance est bien morne. Dommage, car de telles occasions deviennent de plus en plus rares, surtout quand on songe qu’il y a une vingtaine d’années, entre les lundis de l’Athénée (principalement) et le reste des théâtres parisiens, le public pouvait assister à ce type de récital une fois par semaine au minimum.

Le concert commence par quelques pages de Schubert que la chanteuse semble débiter avec une implication minimale. Fatigue passagère, lassitude devant des pages cent fois rabâchées ? Le soprano n’a pas semblé particulièrement motivé par ce début de programme. De ce début de première partie, on retiendra tout de même un magnifique Roi des Aulnes, comme si l’artiste retrouvait ses moyens avec ce morceau plus lyrique.

Les Wesendonck Lieder nous présentent la chanteuse sous un jour plus favorable. La communion avec la musique de Richard Wagner est ici évidente. Certes on pourra regretter un timbre qui, pour ces pages, manque de moelleux, d’un je-ne-sais-quoi de charnel et de l’opulence qui aurait facilité les variations de couleurs. Ces lieder mettent également à jour des problèmes de souffle mais le phrasé reste exceptionnel, avec un art du mot remarquable par sa sensibilité sans outrance. A la décharge de Meier, celle-ci n’est guère aidée par l’acoustique peu favorable aux voix de la salle Pleyel, sa réverbération excessive, métallique, ni par la taille du lieu, peu propice à l’intimité.

La seconde partie voit la désertion de quelques spectateurs. De cette musique de Richard Strauss, on retiendra surtout un magnifique Morgen. Pour les 4 derniers lieder en revanche, la voix est mise à nue par la version pianistique et l’on déplore alors quelques vocalises hasardeuses, sans parler d’aigus en délicatesse. Et le piano justement ? Sans doute les amateurs curieux auront-ils apprécié la version pianistique des quatre derniers lieder, mais force est de reconnaitre que nous sommes loin de l’univers charnel de la version symphonique, d’autant que l’acoustique impitoyable de Pleyel ne rend pas vraiment justice à la délicatesse du toucher de l’excellent Joseph Breinl.

Trois bis viennent clore un programme « costaud » à défaut d’être original : une Cäcilie un peu introvertie, un Zueignung manquant de corps rachetés par un Abschied plein d’humour.

 

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Note ForumOpera.com

2

Note des lecteurs

()

Votre note

/5 ( avis)

Aucun vote actuellement

Infos sur l’œuvre

Détails

RECITAL WALTRAUD MEIER
Franz Schubert
Wehmut
Die Forelle
Gretchen am Spinnrade
Nachtstück
Der Erlkönig
Richard Wagner : Wesendonck Lieder
Der Engel
Stehe still
Im Treibhaus
Schmerczen
Träume
Richard Strauss
Wie sollten wir gehen sie halten
Morgen
Die Nacht
Befreit
Vier Letzte Lieder :
Frühling
September
Beim Schlafengehen
Im Abendrot
Cäcilie & Zueignung
Hugo Wolf
Abschied
Piano Joseph Breinl
Paris, Salle Pleyel : 23 novembre 2009

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Die Frau ohne Schatten – Baden-Baden

Le rêve de l’enfant
Kirill PETRENKO, Elza VAN DEN HEEVER
Spectacle

Test je peux pas publier 2 mais après oui

Spectacle

Test Editeur modifier sans relecture nécessaire

Spectacle

INSTANT LYRIQUE Alexandre Marcellier, Marie-Andrée Bouchard-Lesieur — Paris (Opéra Comique)

Les servantes écarlates
Marie-Andrée BOUCHARD-LESIEUR, Yoan BRAKHA, Alexandra MARCELLIER
Spectacle