Forum Opéra

Requiem — Lyon

arrow_back_iosarrow_forward_ios
Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Spectacle
2 octobre 2014
De l’esprit des lieux

Note ForumOpera.com

2

Infos sur l’œuvre

Détails

Wolfgang Amadeus Mozart

Concerto pour clarinette en la majeur, KV 622

Requiem, KV 626

Bis

Ave verum corpus, motet en majeur, K 618

New Century Baroque

Chœur de Chambre de Namur

Benjamin Dieltjens, clarinette de basset

Joélle Harvey, soprano

Sophia Patsi, alto

Valerio Contaldo, ténor

Josef Wagner, basse

Direction musicale

Leonardo García Alarcón

Lyon, Auditorium (dans le cadre du Festival d’Ambronay), jeudi 2 octobre 2014, 20h00

La reprise d’un concert en d’autres lieux peut réserver bien des surprises : le programme de la soirée de ce jeudi 2 octobre, consacrée au Concerto pour clarinette de Mozart et à son Requiem, nous avait ébloui le 29 septembre 2012, dans l’Abbatiale d’Ambronay, sous la direction du même chef, Leonardo García Alarcón, avec le même Chœur de Chambre de Namur, le même orchestre New Century Baroque et le même clarinettiste Benjamin Dieltjens (voir notre compte rendu). D’où vient que ce soir le concerto, en dépit de la perfection sans faille de son interprétation millimétrée, nous paraît compassé, sans âme, et pourquoi le Requiem nous émeut-il beaucoup moins qu’il y deux ans, avec un Introït qui semble manquer de netteté et de profondeur ? Gageons que le lieu y est pour beaucoup, et que l’acoustique de l’Auditorium de Lyon, pour ce type de répertoire, ne permet pas d’entendre comme à Ambronay toutes les nuances des instrumentistes ni la précision des attaques.

Pourtant, on ne peut qu’admirer le travail du chef d’orchestre, l’engagement que sa gestuelle exprime, l’homogénéité et la qualité sonore du Chœur de Namur, notamment dans le Dies irae, le Rex tremendae et l’Amen fugué qui fait suite au Lacrimosa, dans cette version complétée par les soins de Leonardo García Alarcón au terme d’un passionnant – et convaincant – travail de philologie musicale.

Placés sur le devant de la scène, les solistes font mieux passer, par instants, le frisson qui dans l’ensemble fait défaut. La soprano Joëlle Harvey se distingue par la grande pureté de sa voix, corrigeant rapidement un vibrato un peu trop appuyé. Le timbre corsé de la mezzo-soprano Sophia Patsi s’allie à une belle projection, donnant à son chant une personnalité très marquée. Les deux voix masculines ne sont pas en reste : on retrouve avec plaisir la basse Josef Wagner déjà entendue en 2012, dont l’assise vocale est irréprochable,  tandis que le ténor Valerio Contaldo monte avec aisance et souplesse dans les notes les plus aiguës auxquelles il donne une grande poésie.

Au-delà des appréciations subjectives liées au souvenir des représentations entendues, au-delà des différences de propagation du son dans des lieux différents, force est de reconnaître que le concert remporte un grand succès auprès du public, qui applaudit longuement.

Donné en bis, l’Ave verum corpus complète de manière très cohérente le programme articulé autour des œuvres composées par Mozart en sa dernière année. La beauté de l’exécution, la sereine maîtrise du chef, la sensibilité de l’orchestre et des chanteurs ne peuvent alors que réconcilier l’auditeur avec le lieu, une fois peut-être que l’oreille a eu le temps de s’y accoutumer.

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Note ForumOpera.com

2

Note des lecteurs

()

Votre note

/5 ( avis)

Aucun vote actuellement

Infos sur l’œuvre

Détails

Wolfgang Amadeus Mozart

Concerto pour clarinette en la majeur, KV 622

Requiem, KV 626

Bis

Ave verum corpus, motet en majeur, K 618

New Century Baroque

Chœur de Chambre de Namur

Benjamin Dieltjens, clarinette de basset

Joélle Harvey, soprano

Sophia Patsi, alto

Valerio Contaldo, ténor

Josef Wagner, basse

Direction musicale

Leonardo García Alarcón

Lyon, Auditorium (dans le cadre du Festival d’Ambronay), jeudi 2 octobre 2014, 20h00

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Die Frau ohne Schatten – Baden-Baden

Le rêve de l’enfant
Kirill PETRENKO, Elza VAN DEN HEEVER
Spectacle

Test je peux pas publier 2 mais après oui

Spectacle

Test Editeur modifier sans relecture nécessaire

Spectacle

INSTANT LYRIQUE Alexandre Marcellier, Marie-Andrée Bouchard-Lesieur — Paris (Opéra Comique)

Les servantes écarlates
Marie-Andrée BOUCHARD-LESIEUR, Yoan BRAKHA, Alexandra MARCELLIER
Spectacle