Forum Opéra

L'italiana in Algeri — Garsington

arrow_back_iosarrow_forward_ios
Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Spectacle
6 juin 2016
Divorce dans un jardin anglais

Note ForumOpera.com

2

Infos sur l’œuvre

Dramma giocoso in due atti (1813)

Livret de Angelo Anelli

Détails

Mise en scène

Will Tuckett

Décors et costumes

George Souglides

Lumières

Giuseppe di Ioro

Isabella

Ezgi Kutlu

Lindoro

Luciano Botelho

Mustafà

Quirijn de Lang

Elvira

Mary Bevan

Taddeo

Riccardo Novaro

Zulma

Katie Bray

Haly

Bozidar Smiljanic

Garsington Opera Orchestra and Chorus

Direction musicale

David Parry

Wormsley, Opera Pavilion, lundi 6 juin 2016 à 18h

Rossini est l’un des compositeurs les mieux servis à Garsington, et L’Italiana in Algeri est certainement l’un des titres les plus adaptés à l’ambiance festive des lieux. Pourtant la bonne humeur n’était pas complètement au rendez-vous ce soir, en raison d’une mise en scène trop sage et d’une scénographie tristounette. On saura gré à Will Tuckett de n’avoir pas surchargé la production de gags inutiles, mais même les scènes naturellement comiques ne font que sourire. Et il ne suffit pas de faire danser les chanteurs dans les ensembles (un lieu commun rossinien) pour donner vie à un plateau.


© Johan Persson

Heureusement, l’éxécution musicale vient globalement compenser ce manque d’énergie.  Le rôle de l’Italienne est interprété par Ezgi Kutlu, d’origine … turque ! Voix de contralto sonore dans le bas de la tessiture, aux aigus impeccables et maîtrisant sans problème vocalises et variations. En Lindoro, Luciano Botelho rend justice aux difficultés de la partition, avec une bonne vocalisation, une projection correcte, mais montre la limite de ses moyens pour les nombreux suraigus, toujours exécutés mais un peu instables. Le Mustafà de Quirijn de Lang rachète par sa prestance et son abattage une technique un peu chaotique : les vocalises sont bien exécutées mais parfois le soufle manque pour terminer proprement une phrase musicale, les aigus sont impressionnants de puissance, mais parfois aboyés.  Le Taddeo de Riccardo Novaro offre une voix saine, typique de baryton bouffe italien, mais à laquelle il lui manque un brin de folie dans l’interprétation. Pour une fois, le rôle d’Elvira n’est pas sacrifié, mais chanté avec panache par Mary Bevan. Le Haly de Bozidar Smiljanic et la Zulma de Katie Bray complètent parfaitement la disribution.

La direction de David Parry est vive, brillante, en tous points enthousiasmante, avec une formation impeccable de précision. Finalement, c’est surtout grâce à l’orchestre que nous vivons une « folle journée ». Quel dommage que ce chef ne soit pas plus présent en Europe !

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Note ForumOpera.com

2

Note des lecteurs

()

Votre note

/5 ( avis)

Aucun vote actuellement

Infos sur l’œuvre

Dramma giocoso in due atti (1813)

Livret de Angelo Anelli

Détails

Mise en scène

Will Tuckett

Décors et costumes

George Souglides

Lumières

Giuseppe di Ioro

Isabella

Ezgi Kutlu

Lindoro

Luciano Botelho

Mustafà

Quirijn de Lang

Elvira

Mary Bevan

Taddeo

Riccardo Novaro

Zulma

Katie Bray

Haly

Bozidar Smiljanic

Garsington Opera Orchestra and Chorus

Direction musicale

David Parry

Wormsley, Opera Pavilion, lundi 6 juin 2016 à 18h

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Die Frau ohne Schatten – Baden-Baden

Le rêve de l’enfant
Kirill PETRENKO, Elza VAN DEN HEEVER
Spectacle

Test je peux pas publier 2 mais après oui

Spectacle

Test Editeur modifier sans relecture nécessaire

Spectacle

INSTANT LYRIQUE Alexandre Marcellier, Marie-Andrée Bouchard-Lesieur — Paris (Opéra Comique)

Les servantes écarlates
Marie-Andrée BOUCHARD-LESIEUR, Yoan BRAKHA, Alexandra MARCELLIER
Spectacle