On aurait tort de croire la Chaise-Dieu entièrement dévolue à la musique sacrée. Si cette dernière forme l’ADN du festival, dixit son directeur général Julien Caron, la 52e édition, du 18 au 28 août prochain, n’hésite pas à explorer d’autres répertoires. C’est ainsi que Israël en Egypte, La Création ou les « Histoires sacrées de Charpentier » mises en espace par Vincent Huguet sont appelées à côtoyer cette année la 5e de Tchaïkovski, les Chants d’un compagnon errant et même, dirigés par Daniel Kawka à la tête de l’Orchestre Ose ! des « chefs d’œuvre wagnériens », à savoir un florilège de pages pour ensemble de cuivres extraites de Rienzi, Lohengrin, Le Crépuscule des dieux et autres opéras composés par Richard Wagner. Il ne s’agit que d’un début : les éditions à venir devraient voir, toujours confiés à Daniel Kawka, le 1er acte de La Walkyrie, une version réduite de Tristan et Isolde et des grands duos wagnériens. Juste revanche pour le maître de Bayreuth : il y a plusieurs années, le 3e acte de Parsifal avait été jugé trop profane pour être inscrit au programme.
Addendum : Si ce concert Wagner marque bien le début d’un cycle pour l’Orchestre Ose!, la suite de ce cycle n’aura finalement pas lieu à la Chaise Dieu mais devrait se dérouler dans le cadre d’un nouveau festival organisé par l’orchestre lui-même : Les Soirées Lyriques du Léman.