« Nous avons créé un Verbier Festival de grande envergure pour 2021 avec des aménagements qui sont à la fois passionnants sur le plan artistique et garants de la sécurité de notre public, de nos artistes et de l’équipe du Festival. Nous avons été parmi les premiers à réaliser qu’il ne serait pas possible de mettre sur pied un Festival en 2020 et aujourd’hui, nous sommes parmi les premiers à faire notre retour en force et prêts à partager notre merveilleux Festival à nouveau »(Martin Engstroem, fondateur et directeur du Festival).
Plus riche que jamais en événements et en participations prestigieuses, le programme vient d’être dévoilé.
Entre le 16 juillet et le 1er août, pas moins de quatre vingt manifestions musicales se dérouleront dans la célèbre station valaisanne, avec vue imprenable sur le Matterhorn et le Mont-Blanc. Si la musique de chambre et les récitals abondent, tout comme les concerts symphoniques, la musique lyrique et le chant occupent une place de choix. La Fanciulla del West, sera dirigée par Valery Gergiev le 20 (avec Maria Bayankina, Ambrogio Maestri, Brandon Jodanovich). Daniele Gatti animera le second acte de Tristan le 23 (avec Nina Stemme, Pape, von der Damerau). Les chanteurs de l’Academy, associés au Verbier Festival Junior Orchestra, dirigés par James Gaffigan, produiront la Bohème pour conclure (le 1er août).
Côté récitals, on retiendra celui de Benjamin Appl (avec James Baillieu), consacré à Schubert (le 18), celui d’Olga Peretyatko (avec Matthias Samuil), le 19, enfin – excellente surprise – le retour d’Adèle Charvet (le 25) dans un programme éclectique. Matthias Goerne et Nikolaï Lugansky donneront Winterreise le 29. Le 31, c’est la formation de chambre du Festival qui accompagnera notre baryton (Schönberg, Schubert, Wagner). Le Festival est l’occasion de fructueuses rencontres entre les solistes. Ainsi, le 22, Benjamin Appl sera-t-il entouré de James Baillieu, Anastasia Kobekina, Johane Dalenc, et du quatuor Esmé. L’Atelier lyrique, auquel tant sont redevables d’une carrière prestigieuse, se produira les 25, 27 et 29, avec trois programmes différents, le second centré sur Cole Porter. Hors des sentiers battus, Thomas Hampson illustrera les compositeurs hollywoodiens ayant fui le nazisme (le 30). Le lendemain, dans une oeuvre dramatique (« Adresse inconnue »), accompagné par Evgeni Kissin, il prêtera sa voix à l’échange épistolaire entre un marchand d’art, juif, à San Francisco, et son associé rentré en Allemagne en 1932. Le jazz, la soul et le blues reviendront à Kellylee Evans (le 28). Pour n’oublier personne, mentionnons l’association bienvenue de la voix et de l’accordéon (le 24, « Drôles d’oiseaux ») avec Emi Nikolovska et Samuele Telari.