Forum Opéra

Valéry Giscard d’Estaing (1926-2020), la radio, l’Opéra et les orchestres…

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
3 décembre 2020
Valéry Giscard d’Estaing (1926-2020), la radio, l’Opéra et les orchestres…

Infos sur l’œuvre

Détails

La disparition de Valéry Giscard d’Estaing suscite, depuis ce matin, une série d’hommages et de commentaires sur son bilan, particulièrement à la présidence de la République Française (1974-1981). En matière de culture, les humoristes ne résisteront pas à la tentation de ressortir une vidéo où, jeune Ministre des Finances, il s’autorise quelques mesures d’accordéon face aux caméras de l’ORTF et à une Danielle Gilbert interdite, mais le legs de Valéry Giscard d’Estaing mérite d’être rappelé. Que le Ministère des Affaires culturelles se trouve, sous son septennat, rétrogradé au rang de simple Secrétariat d’Etat, n’a pas empêché que les projets et les réformes s’enchaînent, marqués par un volontarisme dont le Musée d’Orsay et la Cité des Sciences et de l’Industrie restent les réalisations les plus emblématiques. Les grandes institutions audiovisuelles sont également transformées en profondeur : même si dans ce domaine, la tutelle de l’Etat reste forte, le démantèlement de l’ORTF initie une plus grande liberté des médias, et pose les premières pierres du PAF actuel (Paysage Audiovisuel Français), avec une séparation de Radio-France (les radios libres attendront 1981 et l’alternance pour être autorisées) et de la télévision (TF1, Antenne 2 et FR3 sont créées).

La musique n’est pas en reste : l’appui à la fondation de l’Ensemble Intercontemporain, en 1976, joue un rôle décisif dans la création musicale en France – et consacre la place prépondérante occupée par Pierre Boulez dans ladite création. A la même époque émergent l’Orchestre National de Lille et l’Orchestre de Metz, dynamisant la musique classique en province. Spectateur régulier de l’Opéra de Paris, Giscard conforte Rolf Liebermann à la tête de la « Grande boutique », fait diffuser Don Giovanni à la télévision en 1976, ricane en remarquant l’inconfort de Jacques Chirac devant Elektra et veut offrir une représentation aux « Français méritants », qui sera annulée pour cause de grève – en ce domaine aussi, la France de Giscard frappe par ses résonnances avec l’époque actuelle… 

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Radio Classique décerne ses trophées 2023

Brève

Pas de salaire au Mai musical florentin

Brève

Le concours La Maestra ouvre ses inscriptions

Brève

Coupes au Royaume-Uni : dissolution des BBC Singers

Brève