C’est un riche programme auquel sont conviés les mélomanes. On retiendra déjà l’Armide de Lully, nouvelle production de Vincent Dumestre avec une remarquable distribution, le Stiffelio de Verdi (créé par l’Opéra national du Rhin en octobre dernier), la célèbre Périchole, mise en scène par Laurent Pelly, sera donnée deux mois après le TCE avec un plateau sensiblement différent. Un peu plus d’une demi-douzaine d’ouvrages à l’effectif plus modeste complétera la saison lyrique, avec des reprises comme des découvertes tout aussi bienvenues. Les voix seront également sollicitées en concert, et il serait vain d’en lister les grandes tant elles abondent, de Patricia Petibon à Delphine Galou et Stéphanie d’Oustrac. Les concerts symphoniques seront abondants, faisant appel à des formations réputées et à de grands chefs, le parent pauvre étant la musique de chambre, réduite à la portion congrue : seulement trois programmes pour la saison.
Huit spectacles de danse, sept de cirque, cinq de musiques du monde, Dominique Pitoiset réalise son projet. Il va même au-delà, dès cette année, puisque, du 5 au 11 juin, est initiée une « biennale d’expériences sonores », avec les partenariats les plus variés, qui s’achèvera par la nuit du samedi à l’auditorium, de 22h à 4h, animée par trois célèbres DJ. Las, la volonté affichée d’ouverture aux « musiques actuelles » se traduit par l’exclusion : aucun compositeur contemporain n’y a été convié…
Plus amples informations sur le site : https://opera-dijon/fr/au-programme/calendrier/saison-22-23 (à partir du 19 Mai, date de la présentation de la saison au public)