Roberto Alagna, c’est Jésus ?

Difficile d’y échapper : tous les ans, vers le milieu de l’automne, tandis que les feuilles jaunissent et tombent, fleurissent les disques de Noël. Et cette année, après Renée Fleming et bien d’autres, c’est au tour de Roberto Alagna de réunir « les plus beaux airs sacrés et les plus beaux chants de Noël ». Entre autres passages obligés, on sait qu’il y aura les Ave Maria de Schubert et de Gounod, Minuit, chrétiens et le « Petit Papa Noël » cher à Tino Rossi ; le Panis Angelicus de César Franck et un Notre-Père seront fournis en DVD bonus. Rappelons qu’en 2006, déjà chez Deutsche Grammophon, le ténor français s’était fendu d’un Christmas Album qui s’ouvrait sur un « Gentil Père Noël » de sa propre composition. C’était l’époque où il avait le cheveu très long et le bouc mince. En 2015, barbe christique et tunique orientale, Roberto Alagna deviendrait-il carrément Jésus ?