L’Opéra de Rennes affichera à partir de la fin de ce mois et pour quatre représentations un rare exemple de « masque », ce divertissement précurseur du spectacle total, contenant chant, danse, poésie, déclamation et grand spectacle, avec « Cupid and Death » (Cupidon et la Mort, 1653) de James Shirley sur une musique de Matthew Locke et Christopher Gibbons. Il s’agit d’une coproduction avec le Centre international de création théâtrale de Paris, le théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet et le Théâtre de Caen.
Un spectacle rare et particulièrement réjouissant car il ne reste guère de traces originales de ces pièces anglaises antérieures à Purcell et qui témoignent de la tendance en vogue outre-Manche au temps de Frescobaldi, Cavalli, Schütz, Froberger ou du jeune Lully… C’est dire l’intérêt de ce spectacle, qui sera proposé aux scolaires le 30 septembre, et qui sera interprété par l’Ensemble Correspondances dirigé par Sébastien Daucé avec une mise en scène de Jos Houben et Emily Wilson ainsi que, dans la distribution, entre autres artistes, Lucile Richardot, Perrine Devillers ou encore Lieselot De Wilde.
Tous les détails sur le site de l’Opéra de Rennes.