Forum Opéra

Les lauréats de Royaumont chantent Britten à Orsay

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
6 juin 2017
Les lauréats de Royaumont chantent Britten à Orsay

Infos sur l’œuvre

Détails

A Royaumont, on fait beaucoup de musique, et pas seulement en automne dans le cadre du fameux Festival. Le reste de l’année, la Fondation Royaumont est aussi un lieu de résidence et de travail pour instrumentistes, chanteurs et danseurs. On y trouve notamment un « programme Voix » qui permet à de jeunes artistes de se perfectionner auprès de leurs illustres aînés. Cette année, six chanteurs et deux pianistes ont pu travailler sur les mélodies de Benjamin Britten avec le ténor Ian Bostridge et le pianiste Sebastian Wybrew. Le résultat en a été présenté les 30 mai et 6 juin au Musée d’Orsay. Le second de ces deux concerts de midi permettait d’entendre essentiellement du Britten de jeunesse, la majorité des œuvres ayant été écrites entre 1937 et 1940, avec une incursion dans la maturité (Winter Words, 1953), et une œuvre qui fait le pont entre l’enfance du compositeur et ses dernières années, Tit for Tat, recueil de juvenilia (1928-1931) compilé en 1968. Dans la droite ligne de Peter Pears, Clément Debieuvre possède un timbre qui sied bien à la musique de Britten, mais son timbre de ténor léger a encore le temps de mûrir avant d’aborder des pages plus exigeantes. Chez la soprano américaine Amelia Feuer, on admire un travail de mise en place soigné, mais où l’effort est encore un peu trop perceptible ; le volume sonore, impressionnant, est presque surdimensionné pour les dimensions de l’Auditorium du Musée d’Orsay. Avec Eléonore Pancrazi, ce n’est plus une promesse mais une chanteuse déjà confirmée que l’on entend, qui met ses superbes couleurs de véritable mezzo au service de « The last rose of summer » ou du toujours payant « Tell me the truth about love », interprétés avec le même naturel confondant. Les trois chanteurs trouvent en Madoka Ito une pianiste apte à faire valoir l’originalité d’une écriture déjà remarquable même chez le tout jeune Britten.

The Ceremony of Innocence, concert Britten donné par les lauréats de la Fondation Royaumont, Musée d’Orsay, mardi 6 juin, 12h30

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Radio Classique décerne ses trophées 2023

Brève

Pas de salaire au Mai musical florentin

Brève

Le concours La Maestra ouvre ses inscriptions

Brève

Coupes au Royaume-Uni : dissolution des BBC Singers

Brève