Comme chacun sait, en plus de la qualité objective du spectacle, à la sortie d’une représentation bien des facteurs peuvent diminuer sensiblement, voire anéantir le bonheur espéré… Vous avez passé une bonne soirée, mais… Vous avez regretté que « bla bla bla »… Placé trop loin, trop, trop haut, trop près, vous ne pouviez ni voir correctement les chanteurs, ni lire les surtitres ; le son était trop fort, déséquilibré, etc. Chacun reconnaîtra ces fréquents sujets de crainte et de déception. Pour ce Dialogue des Carmélites d’Olivier Py (voir recension), dès le lendemain de la dernière, il existait un remède souverain. Grâce au talent des cadreurs et des preneurs de son sous la houlette d’un réalisateur talentueux, vous pouviez voir ledit spectacle sur votre ordinateur comme si vous y étiez — bien mieux que quand vous y étiez — et, même si vous n’y étiez pas ! [Brigitte Cormier]