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Le prochain récital discographique de Juan Diego Flórez, le premier depuis 2010, est placé sous le signe de Cupidon. Dirigé par Roberto Abbado et intitulé L’amour, il proposera des airs d’opéras français, certains prévisibles comme « Un ange, une femme inconnue » extrait de cette Favorite dont le ténor péruvien redorait le blason à Paris pas plus tard que le mois dernier (voir le compte rendu), d’autres plus inattendus comme « O blonde Ceres », le chant de Iopas dans Les Troyens ou « Au mont Ida, trois déesses », les couplets de Pâris dans La Belle Hélène. Si Boieldieu et Adam, également au programme, semblent s’inscrire naturellement dans la vocalité de Juan Diego Flórez de par leur contemporanéité avec Rossini, quelle allure aura son Werther (l’invocation à la nature et le lied d’Ossian), a priori moins dans ses cordes ? Réponse le 17 mars, jour de sortie en France de l’album. [Christophe Rizoud]