Forum Opéra

La Chatte d’Offenbach papouillée et tripatouillée à Orsay

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
5 février 2014
La Chatte d’Offenbach papouillée et tripatouillée à Orsay

Infos sur l’œuvre

Détails

Le musée d’Orsay programme pour quatre représentations une délicieuse opérette en un acte d’Offenbach, La chatte métamorphosée en femme, créée aux Bouffes-Parisiens en 1858. L’argument, signé Scribe et Mélesville, est directement inspiré d’une fable de La Fontaine qui disserte sur le vieil adage « chassez le naturel, il revient au galop ». Dans l’opérette, une jeune femme est amoureuse de son cousin fort indifférent à elle car amoureux de la chatte de la maison : en prenant la place de l’animal familier, elle arrive à ses fins. L’originalité et la drôlerie des situations sont soutenues par une musique tout en finesse que défend avec un brio parfois un peu envahissant Benjamin Lévy et les seize musiciens de son orchestre de chambre Pelléas. Les quatre solistes (Magali Léger, Pauline Sabatier, François Rougier et Guillaume Andrieux) tirent très bien leur épingle du jeu, dans des conditions parfois périlleuses, surtout pour Guillaume Andrieux qui continue de chanter accroché à un lustre ou en faisant le poirier.

Mais pourquoi diable vouloir à tout prix allonger la sauce ? Ces petites opérettes d’Offenbach duraient environ cinquante minutes : que viennent faire ici la « Chanson de Fortunio », et pire encore, le premier air de Catherine de Pomme d’Api, ainsi qu’une partie du ballet « des flocons de neige » du Voyage dans la Lune et de celui de Geneviève de Brabant ? La représentation, déjà alourdie par la présence d’une danseuse-chatte qui ne cesse de circuler même quand elle ne devrait pas être là, est interrompue pas ces intermèdes orchestraux où les chanteurs ne savent pas quoi faire. Quant aux dates de ces ajouts, ils sont pour certains très postérieurs et ne correspondent donc musicalement en rien à La Chatte. Dommage. [Jean-Marcel Humbert]

Prochaines représentations : auditorium du musée d’Orsay, les 6 et 8 février à 20 h et le 9 à 15 h (complet toutes dates).

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Radio Classique décerne ses trophées 2023

Brève

Pas de salaire au Mai musical florentin

Brève

Le concours La Maestra ouvre ses inscriptions

Brève

Coupes au Royaume-Uni : dissolution des BBC Singers

Brève