Le nouvel album de Klaus Florian Vogt s’intitule « Favorites ». Non en référence à l’opéra de Donizetti dans lequel le ténor allemand pourrait paraitre exotique, mais en guise d’hommage à la musique légère. De l’opérette viennoise (Stolz, Lehár…) à la comédie musicale américaine (Bernstein, Schonberg…), le programme tourne radicalement le dos au répertoire wagnérien qui était, rappelons-le, le nerf de son précédent récital discographique. Mais le chant de Klaus Florian Vogt, suave, maniéré, aux antipodes de ce que l’on attend habituellement d’un heldenténor en termes de métal et de couleur, peut créer la surprise. Verdict en France le 19 mai. [Christophe Rizoud]