Où faut-il aller pour applaudir Joseph Calleja quand on sait qu’il chante rarement en France et qu’il n’a jamais foulé la scène de l’Opéra de Paris ? Réponse immédiate : au Deutsche Oper Berlin, les 21 et 24 février. Le chanteur maltais s’apprête à y ajouter un nouveau rôle à son palmarès : Federico dans L’arlésiana de Cilea. Cet opéra, créé au Teatro Lirico de Milan en 1897, doit de ne pas avoir totalement sombré dans l’oubli à son Lamento, compagnon inévitable des récitals de tout ténor aux prétentions véristes. L’œuvre sinon a disparu de l’affiche. Berlin l’ose mais en version de concert. Inutile de demander qui interprètera l’Arlésienne puisqu’évidemment elle n’apparaît jamais (d’où l’expression devenue populaire) mais Rosa Mamai sera chantée par Dolora Zajick et la partition dirigée Paolo Arrivabeni. A défaut de traverser une partie de l’Europe pour assister à cette exhumation, on peut écouter tranquillement Joseph Calleja chez soi aux prises non avec Cilea mais avec Verdi dans un nouvel album sorti le 2 février dernier et mis en jeu dans notre concours Saint-Valentin jusqu’au 21 février prochain.
Arlesiana! #deutscheoper #newrole pic.twitter.com/hKfhtojEgA
— Joseph Calleja (@MalteseTenor) 14 février 2018