Si Bryn Terfel triomphe actuellement en Falstaff pour la première fois sur la scène de la Bastille, il ne s’agit en aucune sorte d’une prise de rôle. Le baryton gallois a étrenné la partition verdienne en 1999 à Chicago avec depuis le succès que l’on sait. Il n’en fallait pas davantage pour que la distillerie Penderyn, la seule productrice de whisky au Pays de Galles, donne le nom de Terfel à une de ses « Icons of Wales », une série de bouteilles célébrant une personne, une étape ou un événement de l’histoire galloise ayant une dimension internationale. Rond, épicé et riche avec, au nez, des notes de miel, de glace à la vanille et un soupçon de chips de banane puis, en bouche, un goût de fruits et de pommes sucrées – entre autres saveurs –, le whisky Bryn Terfel a mûri dans des fûts de bourbon. Son embouteillage, dans un flacon de velours rouge, se veut non seulement une référence à l’opéra mais aussi un clin d’œil au tempérament théâtral de Falstaff et à celui, non moins exubérant, de son interprète.