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Anne Sofie von Otter fait la fête avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France

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Brève
18 novembre 2013
Anne Sofie von Otter fait la fête avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France

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Anne Sofie von Otter

Des affinités d’Anne Sofie von Otter avec la musique de Kurt Weill, on pouvait douter, les frimas scandinaves n’ayant que peu à voir avec la moiteur enfumée des cabarets berlinois. De fait, nous conservions de son interprétation au disque des Sept Péchés capitaux un souvenir conforme à l’image glacée que peut parfois renvoyer le chant de la mezzo-soprano suédoise. A Paris, vendredi dernier, 15 novembre, il fallait toute la conviction de HK Gruber, à la tête de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, pour faire grincer la musique de ce ballet composé en 1933 à l’intention de Lotte Lenya. L’histoire ne dit pas si le soir de la création, le Théâtre des Champs-Elysées était sonorisé. Salle Pleyel, Anne-Sophie von Otter ne peut faire l’impasse d’un micro. Evidemment, on aurait préféré que sa voix ne fût pas amplifiée, même si le dosage sonore était assez subtil. D’autant que, libérée de tout système d’amplification, « la famille », composée des 4 chanteurs, Robert Getchell, David Lefort, Jean-Christophe Jacques et Geoffroy Buffière, offre une cohésion remarquable. Osons l’avouer. Ce sont leurs interventions, plus que celles de leur partenaire, que l’on guette et que l’on apprécie. En deuxième partie, des extraits de comédies musicales, toujours signées Kurt Weill, viennent modifier radicalement cette impression. L’Orchestre Philharmonique de Radio France reste irréprochable, dans ce répertoire où, à tort, on ne l’attendait pas. Mais la surprise provient d’Anne Sofie von Otter dont le chant, enfin libéré, épouse précisément la forme de chacune de ces songs, tour à tour ironique ou sentimental. HK Gruber ponctue d’une voix éraillée les bis que réclame le public emballé, faisant de la soirée un de ces bœufs qui, à l’époque de Weill, créchait sur le toit.

Cette soirée marquait le lancement de la 6e édition d’Orchestre en fête jusqu’au 24 novembre 2013. L’initiative présidée par Philippe Fanjas, veut, en favorisant la rencontre entre œuvres, artistes et public, faire de chaque concert « une fête des sens, du cœur et de l’esprit ». Mission accomplie avec ce coup d’envoi qui laisse bien augurer des quelque 200 autres événements à venir dans toute la France. Plus d’informations. [Christophe Rizoud]

 

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