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Félicien David par Raymond Bonheur
Comme nous le signalions dans notre brève de janvier, l’opéra-comique Lalla-Roukh de Félicien David (1810-1876) sera bientôt disponible au disque grâce aux efforts de l’ensemble Opera Lafayette et du label Naxos. Par ailleurs, au cours de la saison prochaine, grâce à l’action du Palazzetto Bru Zane, David recevra enfin l’hommage qu’il mérite. La Cité de la Musique sera le cadre de cette résurrection attendue. Le Désert, peut-être la moins méconnue de ses œuvres, sera donnée dans la grande salle le 6 mai, avec Sébastien Droy et le chœur Accentus. Plus mystérieux, son grand opéra Herculanum (1859), dont des extraits seront donnés à la Cité de la Musique le 8 avril, parallèlement à des fragments du Dernier Jour de Pompéi de Victorin Joncières (reprise d’un concert donné en novembre 2012 à Venise). On annonce aussi l’enregistrement de sa cantate Moïse au Sinaï en mars. Dans ces conditions, toute l’œuvre vocale de Félicien David va peut-être renaître, y compris son ode-symphonie Christophe Colomb, de 1849, ou son opéra-comique La Captive, créé à titre posthume en 1883. Et si l’on découvrait qu’il y a autre chose que l’air du Mysoli dans La Perle du Brésil ? [Laurent Bury]