Forum Opéra

Les Délassements comiques sauvent la caisse

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
22 novembre 2015
Les Délassements comiques sauvent la caisse

Infos sur l’œuvre

Détails

« Sauvons la caisse ! ». Non, il ne s’agit ni d’un cri d’alarme du ministre des finances concernant le budget de l’Opéra, ni d’une allusion au caissier des Brigands d’Offenbach, mais d’une nouvelle redécouverte de la compagnie d’amateurs Les Délassements comiques, qui continue de fouiller les archives pour en exhumer des trésors oubliés. Au lendemain du désastre de Sedan, jamais les théâtres parisiens n’avaient été aussi remplis, les auteurs assurant la production continue d’œuvrettes de simple divertissement, qui nous enchantent aujourd’hui à la fois par leur qualité musicale, et par leur mise en scène de mœurs  sociales d’une autre époque.

Nous sommes en 1871, Charles Lecocq met la dernière main à La Fille de Madame Angot qui sera créée l’année suivante. Et la caisse qu’il met en musique dans Sauvons la caisse !, opérette en un acte à deux personnages sur un livret de Jules de la Guette, est en fait une grosse caisse subtilisée par Cruchinet pour attirer l’attention de l’écuyère d’un cirque équestre dont il est tombé passionnément amoureux. Laquelle écuyère, maîtresse femme interprétée par Delphine Renard, prends à coups de cravache le contrôle de son amoureux transi, qui s’est déguisé en Hongrois moustachu avec les vêtements de son maître Tropouridchiek. Ce n’est pas « Boum le canon, Boum la mitraille », mais c’est déjà musicalement très affirmé.

En lever de rideau, une autre rareté, La Bonne de ma Tante, saynète-bouffe musicale en un acte également à deux personnages, est l’œuvre d’un compositeur prolixe d’opérettes aujourd’hui bien oublié, Frédéric Barbier, sur un livret d’Hyppolite Bedeau (1872). Musicalement moins riche, l’œuvre est une variante sur le thème de la bonne envoyée par un bureau de placement (comme dans le Pomme d’Api d’Offenbach, 1873). Elle met en scène Eusèbe qui, pour accueillir (et abuser) la naïve paysanne qui vient pour la place, se fait passer pour sa tante, Madame Falempin. Bibi et voilette noirs, longue robe grenat, Gérard Lescure, travesti en vieille demoiselle originale, est irrésistible, on pense au nanar La Marraine de Charley.

Deux petites œuvres lyriques endiablées, qui n’engendrent pas la mélancolie (plus d’informations).

 

 

 

 

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Radio Classique décerne ses trophées 2023

Brève

Pas de salaire au Mai musical florentin

Brève

Le concours La Maestra ouvre ses inscriptions

Brève

Coupes au Royaume-Uni : dissolution des BBC Singers

Brève