Forum Opéra

Opernhaus Zurich

arrow_back_iosarrow_forward_ios
Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Enquête
30 mai 2016

Infos sur l’œuvre

Détails

Zurich s’enorgueillit régulièrement d’être la ville offrant « la meilleure qualité de vie du monde ». Cela ne va pas sans un opéra digne de ce nom : distributions prestigieuses, richesse de la progammation, beauté du batiment… Que demander de plus ?

Adresse : Falkenstrasse 1, 8008 Zürich, Suisse

Institution lyrique hébergée : Opéra de Zurich

Site Web : www.opernhaus.ch

Année de construction : 1890

Architecte : Feerdinand Fellner & Hermann Helmer, viennois tous les deux

Style architectural : Façade néo-classique agrémentée des bustes de Weber, Wagner et Mozart. L’auditorium en tant que tel est de style rococo et peut accueillir 1200 spectateurs.

Répertoire de prédilection : Les bustes de la façade de l’opéra donnent une bonne indication. Le répertoire germanique du XIXe siècle est ici souvent représenté. Mais la Suisse étant au carrefour des mondes alémaniques, français et italiens, le bel canto y est bien servi tout comme le répertoire français. Zurich compte parmi les meilleures scènes mondiales. C’est une maison dynamique et audacieuse où l’on explore tous les répertoires du baroque au contemporain, et où les plus grands noms du chant, de la baguette et de la mise en scène sont fréquemment conviés.

Histoire : Le premier théâtre permanent capable d’accueillir des représentations lyriques a été édifié en 1834. L’Aktientheater disposait d’une jauge de 800 places environ. C’est cette institution que Richard Wagner fréquente pendant son exil en Suisse (1849-1858). Période faste puisqu’il y écrit plusieurs de ses textes théoriques (Das Kunstwerk der Zukunft en 1849), travaille les livrets et partition de ce qui deviendra le Ring. C’est à Zurich également qu’il commence le travail sur Tristan sur Isolde et les Wesendonck Lieder alors qu’Otto Wesendonck devient son mécène. Ce théâtre brûle intégralement le soir de la Saint Sylvestre 1889. Très vite le projet d’un Stadttheater (théâtre municipal) voit le jour. Les architectes viennois Fellner & Helmer le mettent rapidement en œuvre en adaptant un projet élaboré pour Wiesbaden. En 1891 le nouvel Opéra est inauguré et devient le centre de la vie musicale zurichoise. En 1925, il est rebaptisé Opernhaus Zurich.

Education : Une production par an est dévolue au jeune public, avec les mêmes moyens techniques et vocaux que les productions pour les adultes. Le reste des initiatives est classique : atelier de découverte, mini-opéras etc. L’Opéra de Zurich s’est également doté d’un centre de formation pour les jeunes artistes lyriques, musiciens et danseurs depuis 1961. C’est dans ce vivier de talents que l’Opernhaus puise pour distribuer les seconds rôles de ses productions.

Premier opéra représenté : Lohengrin, le 1er octobre 1891

Créations marquantes :

  • Alban Berg, Lulu –  02/06/1937
  • Paul Hindemith : Mathis der Maler – 28/05/1938
  • Alexander von Zemlinsky : Der Kreidekreis – 14/10/1933
  • Arnold Schönberg : Moses und Aron – 06/06/1957

Meilleures places :

Si vous privilégiez la vue, alors le parterre est tout indiqué malgré la cherté des places. L’acoustique est bien meilleure au deuxième balcon où vous trouverez le meilleur rapport qualité/prix. La salle est petite et le son peut rapidement saturer.

Tarifs : de 16 à 320 francs suisses. Pour les jeunes et les étudiants (sans limite d’âge) des tarifs de dernières minutes extrêmement avantageux sont proposés. Une bonne option car sorties des soirées prestigieuses, la salle n’est jamais tout à fait complète, surtout dans les catégories les plus chères. Enfin, l’AMAG (l’association des constructeurs automobiles en Suisse) sponsorise certaines représentations en cours de saison. Les places sont mises en vente un mois à l’avance avec des réductions allant de 50 à 75%.

Vestiaire : Ils se trouvent à cour et à jardin en entrant dans le batiment. Ils sont vastes et efficaces tant à l’arrivée qu’au départ.

A l’entracte : Profitez du foyer pour vous restaurer. Si, par chance, vous y êtes un jour de beau temps ou de forte chaleur, vous pourrez tutoyer les bustes des compositeurs sur le balcon, admirer le lac et le coucher de soleil sur la ville et la Limmat.

Le bémol : Le prix des places, dû à la cherté de la ville, à la parité euro/franc suisse mais surtout à la disposition des sièges. Sans être un théâtre à l’italienne, les différentes rénovations ont peu pris en compte la ligne de vue des fauteuils si bien que la visibilité se perd rapidement dans les rangs de ¾, a fortiori au deuxième balcon. De mêmes les loges et fond de loges entrainent une rapide diminution du son.

Le dièse : Il s’agit d’un théâtre intime du fait de sa petite taille, idéal pour apprécier les chanteurs d’assez près, ou pour des gabarits vocaux plus discrets. Enfin Suisse oblige, des pastilles mentholées vous tendent les bras dans de grandes jarres partout dans les coursives autour de la salle. Vous serrez peu gênés par les tousseurs !

Accès : L’opéra et la billetterie sont accessibles aux personnes en situation de handicap. Quatre emplacements pour des fauteuils sont disponibles chaque soir de représentation. Les accompagnants bénéficient de réduction de 50% sur le prix du billet.

Où dîner à proximité ? A l’image des billets de l’Opernhaus, les prix des restaurants à Zurich ne sont pas bon marché. Comptez facilement une vingtaine d’euros pour n’importe quel plat. L’auteur de cet article apprécie de bons « Rœsti » lorsque les rigueurs de l’hiver sévissent, dans ces cas-là il se rend à Johanniter (Niederdorfstrasse 70). Quand la ville somnole dans la chaleur estivale, les bords du lac ou de la Limmat sont tout indiqués. L’opéra propose également un restaurant dans un bâtiment attenant : le « belcanto ».

Où dormir à proximité ? Là encore venez avec une bourse fournie et prévoyez de marcher un petit peu ou de prendre le tram : la plupart des hôtels se trouvent du côté de la gare centrale à une vingtaine de minutes à pied de l’opéra.

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Se réinventer ou mourir : l’opéra face à son destin

Actualité

Saison 2023-24 : les programmes

Les programmes 2023-24 des principales institutions lyriques de France, d’Europe et au-delà
Actualité

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview