Zampa, opéra-comique type, et autrefois si célèbre, revient au Théâtre national de l’Opéra-Comique (lui-même sorti de pas mal de vissicitudes). Un genre lyrique florissant à l’époque romantique de ces années 1820-30 et aujourd’hui un peu oublié, à part quelques sursauts de vie de la touchante Dame blanche de Boïeldieu, ou de l’espiègle Fra Diavolo d’Auber.
Les opéras-comiques de Ferdinand Herold, pourtant aussi estimés et célébrés, n’ont pas connu la même longévité, il est donc temps de découvrir ce que cache une ouverture incroyablement pétulante, que les bons vieux orgues de foire, infatigables malgré la poussière meurtrière, font encore retentir, autrefois stridents et aujourd’hui dérisoires, attendrissants face à la sonorisation monstrueuse : l’ouverture de Zampa, ou La Fiancée de marbre…
SOMMAIRE
I. Ferdinand Herold, un (autre) Romantique tronqué par le destin
II. Monsieur de Mélesville
III. Zampa ou La Fiancée de marbre
IV. La fortune du corsaire