André Tubeuf nous a quittés dans la nuit du 25 juillet, à l’âge de 90 ans. Jusqu’au bout il aura conservé intacts sa vivacité d’esprit, sa mémoire et son éternel goût du partage. Le grand âge n’avait pas disloqué les liens d’amitié créés de longue date, ou plus récemment. En attendant de plus officiels hommages, Forum Opéra a souhaité sans attendre faire entendre la voix de quelques-uns de ceux qui le connurent pour éclairer cette personnalité et ce legs incomparables. Que chacun soit remercié ici d’avoir immédiatement pris sur son temps pour livrer dans le souffle d’un décès qui les accable leur vérité d’amitié. D’autres signatures sans doute pourraient y être adjointes. D’autres aussi, si proches, ont préféré le silence du deuil, et nous leur dédions spécialement ce recueil.
Pour compléter cet hommage, Stéphane Barsacq, qui fut son éditeur pour le recueil d’écrits publié chez Bouquins, L’Offrande Musicale, a bien voulu nous confier – grâces lui soient rendues – des textes qui n’avaient à l’époque pas été retenus pour ce recueil : des inédits, donc, mais substantiels et même nécessaires tant on y retrouve sur des sujets parfois peu abordés par l’auteur ce regard et ce style qui nous le rendirent indispensables, et ne cesseront de nous nourrir.
> André Tubeuf tel qu’ils l’ont connu
Témoignages de Gaëlle Arquez, Roselyne Bachelot, Stéphane Barsacq, Christophe Capacci, Renaud Capuçon, Emmanuel Dupuy, Lionel Esparza, David Fray, Hugues Gall, Christophe Ghristi, Hélène Grimaud, Jean-Jacques Groleau, Thomas Hampson, Jean-Charles Hoffélé, Piotr Kaminski, Alain Lanceron, Rémy Louis, Julien Marion, Isabelle Masset, Christian Merlin, Dominique Meyer, Laurent Perpère, Jérémie Rhorer, Jean-Paul Scarpitta, Nathalie Stutzmann, Valentin Tournet, Edith Walter, Jean-Claude Zylberstein.
> Inédits
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Dès mon premier dimanche de sortie, lycéen de 16 ans enfin à Paris, je découvrais le théâtre, enfin ! […] - Clytemnestre justifiée
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D’abord il y a eu Chérubin. Depuis l’ouverture les clarinettes se taisaient – pour Mozart l’égal d’une voix, la voix du cœur. […] -
De Troie jamais perdue
Combien, depuis toujours, qui ont dû quitter la patrie ! […]