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Psyché de Lully, par Christophe Rousset et les Talens Lyriques

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CD
9 février 2023
Un Lully à fleur de sensibilité

Note ForumOpera.com

4

Infos sur l’œuvre

Tragédie lyrique en un prologue et cinq actes

Musique de Jean-Baptiste Lully
Livret de Thomas Corneille et Bernard Le Bovier de Fontenelle
Création le 19 avril 1678 à l’Académie royale de musique à Paris

Détails

Psyché, Femme affligée
Ambroisine Bré
Vertumne, Amour jeune homme, Mercure
Cyril Auvity
Vulcain, Homme affligé, Furie
Robert Getchell
Vénus, Muse
Bénédicte Tauran
Amour, Aglaure, Nymphes

Deborah Cachet
Flore, Cidippe, Nymphes, Muse
Eugénie Lefebvre
Palémon, Silène, Zéphire, Furie, Bacchus
Fabien Hyon
Apollon, Zéphire, Satyre
Zachary Wilder
Jupiter, Homme affligé, Satyre
Philippe Estèphe
Lycas, Le Roi, Momus, le Fleuve, Furie
Anas Séguin
Mars
Matthieu Heim

Dominique Bonnetain

Benoît Porcherot

Les Talens Lyriques

Direction musicale
Christophe Rousset

2CD Château de Versailles Spectacles

Enregistré du 29 au 31 janvier 2022 à l’Opéra Royal de Versailles
Enregistrement, mixage et mastering :
Jiri Heger
144’49

Parution en janvier 2023

C’est un enregistrement auquel il est difficile de résister, tant il distille de charme et d’émotion. Par une distribution parfaite et par un équilibre idéal entre les mots, cette langue du XVIIe si belle, si drue, et la musique de Lully, noble et sensible à la fois.

C’est en 1678 que Lully compose cette tragi-comédie, assortie de divertissements chantés et dansés. Il adaptait là la Psyché qu’il avait confectionnée avec Molière et Pierre Corneille quelque sept ans plus tôt, et il commençait une collaboration, plus ou moins contrainte, avec Thomas Corneille. Son fidèle Philippe Quinault, son alter ego littéraire, auteur d’Atys et de combien d’autres livrets admirables, était tombé en disgrâce. Son Isis de 1677, qui montrait Jupiter s’amourachant d’Io et délaissant Junon, avait eu l’heur de déplaire à la Montespan, qui s’y était crue, peut-être à raison, visée, elle dont les aléas des amours avec le Roy (qui lui préférait Mme de Ludre) faisaient se gausser une Cour qui n’avait que les commérages pour se distraire.


Christophe Rousset © Eric Larrayadieu

Recyclage

La pièce de 1671 était entièrement dialoguée et seulement assortie d’intermèdes chantés et dansés. Il s’agissait d’élaborer ici une tragi-comédie entièrement chantée. Thomas Corneille, aidé peut-être par Bernard Le Bovier de Fontenelle, tailla habilement dans le texte de Molière, le ramenant de mille huit cents à quatre cents vers. Les contemporains admirèrent que tout ce travail et la composition nouvelle aient été accomplis en sept semaines.
Il est vrai que, pour gagner du temps, Lully conserva l’essentiel des divertissements existants, mais enfin « le temps ne fait rien à l’affaire », aurait pu dire Molière en l’occurrence. L’essentiel étant l’inspiration et la sensibilité de ce qu’on peut entendre.
Surtout Lully et Corneille le jeune conçurent deux rôles de femmes aux caractères opposés, notamment une Vénus franchement odieuse, pressentant sans doute la future maxime d’Alfred Hitchcock : « Meilleur est le méchant, meilleur est le film ».

Erotisme discret

L’intrigue, issue de L’Âne d’or d’Apulée, traitée déjà non seulement par la version de 1671, mais aussi par La Fontaine, allait inspirer nombre de peintres, les Raphaël, Jacopo Zucchi, Luca Giordano, Orazio Gentileschi, Giulio Romano, Coypel, Van Dyck, Natoire, Fragonard, Gérard, Prudh’on, David, Füssli, Burne-Jones, jusqu’à Bouguereau ou Maurice Denis, qui y verraient un sujet galant (comprendre discrètement érotique), permettant de dénuder une belle jeune fille et un beau jeune homme.

L’érotisme vocal, c’est bien sûr l’un des piliers du genre opéra. La tragi-comédie lyrique de Lully n’y fera pas faute, et cette version-ci non plus, entre autres par les timbres très voluptueux de son couple d’amants.


Psyché et l’Amour, par Jean-Pierre Saint-Ours © D.R.

Deux rivales

On peut résumer l’intrigue en deux ou trois mots : Vénus est furieuse qu’on ait osé comparer la beauté d’une mortelle, Psyché, à la sienne. Elle fait en sorte qu’un monstre, un serpent, soit envoyé sur terre par les Dieux pour dévorer la belle. Alors que Psyché se rend sur une montagne pour y être sacrifiée, elle est enlevée par les Zéphyrs qui l’emportent vers un palais céleste que Vulcain (époux de Vénus) a fait construire pour l’y abriter du courroux de Vénus.
Sous les traits d’un jeune homme, l’Amour (Cupidon), fils de Vénus, apparaît à Psyché. Coup de foudre. Elle demande au jeune homme quel est son nom. Il ne peut le lui dire sous peine de disparaître, il l’invite à l’aimer sans plus de questions.
La vindicative Vénus apparaît alors, travestie en Nymphe, et remet à Psyché une lampe pour découvrir le visage de l’Amour (scène du dévoilement, très aimée des peintres). Sitôt découvert, l’Amour disparaît et le Palais se transforme en désert.
Vénus contraint alors sa rivale à se rendre aux Enfers pour y dérober les fards de Proserpine.
Aux Enfers, Psyché rencontre des Furies (prétexte à ballet) et des Nymphes qui lui remettent lesdits fards et lui promettent d’apaiser la déesse.
Hélas, quand, revenue sur terre, elle ouvrira la boîte de fards pour réparer les dégâts que les flammes auront faits à son visage, des vapeurs méphitiques s’en échapperont et elle en mourra aussitôt. Qu’importe, Deus ex machina, Jupiter descendra des cieux et lui donnera l’immortalité tout en l’unissant à l’Amour, au grand dam de Vénus.


Psyché par les Talens Lyriques en concert à l’Opéra Royal de Versailles © D.R.

Les marteaux du maître

On voit bien le parti que le théâtre baroque pouvait tirer de cette intrigue, prétexte à ballets, machineries, travestissements, controverses, effets visuels et sonores.
Parmi ces derniers, les contemporains seront saisis par les marteaux que l’on entendra lors de la construction par Vulcain de son palais, dans une anticipation de la scène des Nibelungen. Le Mercure s’en était déjà ébaubi en 1671 : « C’est une chose admirable que la musique, lorsqu’un grand génie comme Monsieur de Lully s’en mêle ; et je ne me puis lasser d’admirer l’entrée des Forgerons que l’on voit dans Psyché, car enfin, c’est une chose admirable, et je crois qu’il n’y a que lui au monde qui puisse apprendre la musique à des marteaux ».

Un cast parfait

Mais les effets ne sont pas l’essentiel pour nous, surtout si c’est un enregistrement que l’on entend, qui s’inscrit dans le parcours lullyste de Christophe Rousset et des Talens Lyriques à la suite de Persée 2001, Roland 2004, Bellérophon 2010, Phaéton 2012, Amadis 2014, Armide 2017, Alceste 2017 et Isis 2019. Et le grand plaisir, on l’a dit d’emblée, vient ici de la distribution vocale. Et de la direction orchestrale, aussi colorée qu’animée, sans parler d’un continuo suspendu aux moindres inflexions des chanteurs.


Bénédicte Tauran © D.R.

Les rôles furent créés par Marie Aubry, coutumière des rôles de princesse, qui chanta Psyché, et pour celui de Vénus par Mademoiselle Saint-Christophle, spécialiste des rôles corsés, puisqu’elle avait été Médée dans Thésée et Cybèle dans Atys.

C’est Bénédicte Tauran qui est ici Vénus. Elle apparaît dès le Prologue, alors qu’elle descend sur terre, dans un air ample, d’ailleurs assez court, orné de vocalises, qui posent la carrure du personnage, et où elle ordonne à son fils l’Amour de donner à Psyché « le plus indigne époux dont jamais une belle eu lieu de se plaindre ».
Mais c’est au fil de sa scène de ménage avec Vulcain (cf. Wotan et Fricka) qu’elle aura l’occasion de déployer l’âpre vigueur puis la douleur de Vénus dans l’air, « Ah que l’amour est promptement guéri », qui se terminera sur un constat résigné : « Que les duretés de mari, aux tendresses d’amant, ont peu de ressemblance »…

Tout procède des mots

Plus développé, son air du troisième acte, manière de lamento, mettra encore mieux en valeur à la fois sa diction et son art du chant.
Lully le fait débuter par un récitatif accompagné, où le phrasé se calque étroitement sur la prosodie, « Pompe que ce palais de tous côtés éclate, / Brillant séjour, que vous blessez mes yeux ! », puis vient l’air proprement dit, plus mélodique, « Que le mépris est rigoureux à qui se croit digne de plaire ! », une plainte où s’exprime la souffrance du personnage, cause sans doute de son courroux. Après ce passage assez court, qui se termine par la reprise ornée de dernier vers, Lully, homme de théâtre et de pragmatisme, revient au récitatif et à l’action, « Déjà la nuit chasse le jour ! »

Tout procède ici du livret, des mots, de l’articulation, c’est d’eux que surgit la musique. On sait que Lully allait écouter la Champmeslé. Tout l’édifice de ce Psyché par Rousset repose sur les fondations d’une diction parfaite par tous les interprètes, francophones ou non. Et le (très) léger accent de Robert Getchell (Vulcain) ne fait qu’ajouter un peu de pittoresque.

Un constant souci de variété

Deux autres sopranos, ou dessus pour prendre la terminologie d’époque, qui ne faisait pas de distinction entre sopranos 1 et sopranos 2, assurent les rôles des Nymphes, ou des sœurs de Psyché, Aglaure et Cidippe, de Flore (au Prologue) ou de l’Amour enfant.
À Eugénie Lefebvre le chant orné de Flore au prologue, mais c’est dans leur duo du premier acte qu’on pourra entendre mieux l’Aglaure de Deborah Cachet et la Cidippe d’Eugénie Lefebvre. Curieux duo d’ailleurs. Ce sont plutôt deux airs entrelacés, l’aérien et tendre « Après un temps plein d’orages » de la première précédant le plus opulent « Tout succède à nos désirs de la seconde », comme pour illustrer le constant souci de variation de Lully, par des changements subtils de mélodie, de rythme, de caractère, de tonalité.


Ambroisine Bré et Christophe Rousset © D.R.

La perfection du dire

Mais l’autre personnage essentiel est bien sûr Psyché. Rien de plus touchant que son dialogue avec le Roi, son père, Anas Séguin, puissant et de grande allure. On admire la perfection du dire dans ses « Il faut mourir, ma fille […] Je souffre en te perdant tout ce qu’on peut souffrir », à quoi répond, dans un équilibre parole-musique issu du recitar cantando de Monteverdi, apporté à Paris par Cavalli, le « Ne pleure point ma mort, la cause en est trop belle » de Psyché, où la transparence de la voix d’Ambroisine Bré, fait merveille, par la fraîcheur, l’innocence qu’elle prête au personnage.

La voix est plus éthérée que celle de Bénédicte Tauran, mais elle peut prendre les accents les plus nobles, et les plus tragiques, par l’appui sur les consonnes et les R roulés, en un mot la qualité de sa diction, autant que par la ligne de chant, quand arrivant au palais de Vulcain, elle se prépare à la mort : « Je reconnais la rigueur de mon sort, / Lorsqu’avec tant d’excès je m’en vois poursuivie ».


Cyril Auvity © D.R.

Un duo d’amour de rêve

Côté hommes, c’est un constant régal d’entendre Cyril Auvity, son timbre si clair, l’élégance de ses phrasés, non seulement quand, en Vertumne du Prologue, il allie idéalement les couleurs de sa voix avec celles de Fabien Hyon (ici en Palémon), mais surtout dans le rôle de l’Amour jeune homme, et là il faut s’arrêter sur ce qui est selon nous le plus beau moment de la partition, son duo d’amour avec Psyché…
Après un ravissant duo de flutes, apparaît une nymphe qui susurre à Psyché deux vers assez charmants : « Souviens-toi seulement que lorsqu’on est aimable / C’est un crime de n’aimer pas ».

Soit dit en passant, les vers de Thomas Corneille qui sont le plus souvent très grand-genre peuvent aussi n’être pas mal dans le genre galant.

La sophistication et le naturel à la fois

Très jolie trouvaille de Lully, l’Amour (Cupidon) est d’abord invisible aux yeux de la mortelle, c’est donc une voix de soprano (celle de Deborah Cachet qui se fait ici minuscule) qu’on entend pendant quelques répliques, avant que l’Amour ne prenne l’aspect d’un mortel, et dès lors ce sera Cyril Auvity.
Timbre viril et lumineux, tout en retenue et en demi-teintes, avec des éclats cuivrés, auquel Psyché ne résiste pas. Amboisine Bré, qui jusqu’ici recherchait la limpidité, va désormais parer sa voix d’un trouble et d’un frémissement nouveaux.

Rien n’est plus beau que la phrase descendante que lui dessine Lully sur « En parlant de mon cœur, mon esprit s’embarrasse, / Et je ne connais pas assez ce qui s’y passe, / pour vous le pouvoir exprimer ». On remarque au passage le jeu sur les tonalités de Lully, qui écrit cette scène tendre en la mineur, le ton de l’Amour.
Le raffinement de cette conversation amoureuse est poussé presque jusqu’à la sophistication (les liaisons !) et pourtant tout semble d’un naturel étonnant, qui culmine sur un « Je vous aime » de Cyril Auvity miraculeux de justesse.
Auquel répond, au comble du trouble et dans un souffle, le « Il est donc vrai que vous m’aimez » d’Ambroisine Blé.


Christophe Rousset © Eric Larrayadieu

Insurpassable

La suite de l’opéra, après le dialogue à fleurets mouchetés entre Psyché et Vénus (celle-ci prenant l’aspect d’une Nymphe pour mieux perdre la pauvre mortelle), amènera un autre monologue dont Ambroisine Bré fera un exemple insurpassable à la fois de beauté vocale, de raffinement du chant (les ornements qu’elle glisse sur « Si le plaisir d’aimer est un plaisir extrême, Quels charmes n’a-t-il pas, quand c’est L’Amour qu’on aime ? ») et d’émotion. C’est le moment où, sa lampe à la main, elle découvre l’Amour et le perd.

Non moins belle la déploration désespérée qui s’ensuivra, manière de lamento, auquel succèdera le retour vindicatif de Vénus. Lully passe du récitatif accompagné, manière de théâtre en musique, à de courts passages arioso. Les deux timbres, somme toute assez proches l’un de l’autre, se différenciant surtout par les couleurs que les deux chanteuses leur prêtent.

A son arrivée aux Enfers, c’est encore une plainte que fera entendre Psyché, après une « ritournelle » belle et grave, un air qui demandera une voix assez longue, descendant assez bas dans les passages de déréliction avant de monter jusqu’à des éclats pathétiques, un de ces grands monologues où Lully semble au sommet de son inspiration, et se faire le prédécesseur de Rameau. Grand lyrisme où il semble fraterniser de sensiblité avec Racine, son presque parfait contemporain.


Psyché et ses sœurs par Fragonard © D.R.

Parce que Lully reste Baptiste

Paradoxe de cet homme de pouvoir et d’intrigue, capable d’une telle gravité, mais qui restait l’habile ordonnateur des fêtes de la cour.
La fin de l’opéra montrera qu’il n’a rien perdu de la verve ni du savoir faire de Baptiste à trousser toutes sortes de scènes pittoresques, prétextes à danses et divertissements, avec interventions de nymphes et de furies, puis de divinités diverses, Bacchus, Momus, etc.
Dans les quelques interventions d’Apollon, Zachary Wilder fera des merveilles d’ornementation, comme il en avait fait en Zéphire, avant que le long final ne soit avant tout prétexte à grand spectacle.

Back to Firenze

D’ailleurs, est-ce pour se souvenir de sa Florence natale, que Lully avait inséré dès le premier acte un divertissement en italien (dont on dit qu’il avait écrit les paroles).
Cette « Plainte italienne » où l’on admire les couleurs mélancoliques des flûtes et le dense tissu des cordes des Talens lyriques fait entendre Ambroisine Bré en « Femme affligée ». Elle y fait appel à un pathétique extraverti très différent de l’intériorité qu’elle donnera en Psyché. Les deux « Hommes affligés », Robert Getchell et Philippe Estèphe, y seront eux aussi savoureusement grandiloquent, au fil de cette bizarre et belle séquence qui semble tomber d’un autre monde sensible, tous, Ambroisine Bré la première, semblant prendre un plaisir un peu canaille à « en faire des tonnes », à l’italienne…


Christophe Rousset © Eric Larrayadieu

L’Amour toujours

Mais le plus beau du dernier acte ce sera à nouveau la douleur de Psyché (« Songe qu’en expirant c’est pour toi que je meurs ») et l’inextinguible fureur de Vénus (« Le plaisir de la vengeance est trop doux pour y renoncer »). Si Ambroisine Bré et Bénédicte Tauran y seront à nouveau superbes, chacune dans son registre, la voix de la sagesse sera à nouveau celle de Cyril Auvity, apparaissant sous les traits de Mercure.
Magnifique de puissance, d’éclat, de lumière dans la voix

A la question de Vénus « L’Amour à l’univers est-il si nécessaire, qu’on ne puisse être heureux sans lui ? », il répondra fièrement : « Ôtez L’Amour de la nature, toute la nature périt ».

Le bon sens même.

Si on est sensible au monde de la tragédie lyrique à la française, un disque indispensable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Fabien Hyon
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