Forum Opéra

Francisco Araiza, Live at the Tivoli

arrow_back_iosarrow_forward_ios
Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
CD
8 septembre 2017
Les deux meilleures soirées de sa live

Note ForumOpera.com

2

Infos sur l’œuvre

Détails

Francisco Araiza, ténor

W.A. Mozart, Idomeneo, « no ho colpa »

L. Van Beethoven, Fidelio, « Gott, welch Dunkel hier! »

G. Verdi, La traviata, « De’ miei bollenti spiriti »

G. Verdi, La traviata, « Oh mio rimorso! »

G. Puccini, La Bohème, « Che gelida manina »

J. Massenet, Manon, « Je suis seul… Ah, fuyez… »

U. Giordano, Andrea Chénier, « Un di all’azzurro spazio »

J. Massenet, Werther, « Pourquoi me reveiller ? »

F. Cilea, L’arlesiana, « E la solita storia »

Enregistré au Tivoli, Stockholm le 15 août 2015

Tivolis Symfoniorkester

Direction musicale

John Frandsen

R. Wagner, Lohengrin, « In fernem Land… »

G. Bizet, Les Pêcheurs de perles, « Je crois entendre… »

G. Donizetti, Lucia di Lammermoor, « Fra poco a me ricovero »

G. Verdi, Rigoletto, « Ella mi fu rapita »

C. Gounod, Faust, « Salut ! Demeure chaste et pure »

G. Puccini, Turandot, « Nessun dorma »

G. Puccini, Madama Butterfly, « Addio fiorito asil »

G. Puccini, Manon Lescaut, « Donna non vidi mai »

G. Donizetti, L’elisir d’amore, « Una furtiva lagrima »

Enregistré au Tivoli, Stockholm le 13 juillet 1987

Tivolis Symfoniorkester

Direction musicale

Tamas Vetö

Sola Musica – disponible en téléchargement uniquement

Début 2014, une compilation d’enregistrements captés sur le vif ouvrait à Francisco Araiza les portes de notre encyclopédie subjective du ténor. Tel saint Michel Archange combattant le démon, nous balayions alors d’un vaste coup d’épée certains préjugés engendrés par plus de trente années de carrière sur les plus grandes scènes internationales, le premier d’entre eux étant de considérer le ténor mexicain comme un artisan de la Rossini renaissance alors que son parcours doit plus à Mozart qu’à tout autre compositeur. Cette égide mozartienne rejaillit dans un goût prononcé pour le Lied, genre sinon antinomique du moins habituellement peu associé aux chanteurs d’origine latine.

C’est à Karlsruhe qu’Araiza fait ses classes dans les années 1970, continuant de développer une maîtrise de la langue allemande indispensable au genre mélodique avec sans doute déjà à l’époque, un fantasme : Wagner. Passer de Belmonte à Lohengrin n’est pas forcément mission impossible mais le ténor initialement léger doit s’ébouter les ailes pour appréhender une catégorie lyrique dont il lui faudra ensuite continuer de repousser les limites s’il veut poser le pied en terre dramatique. Cette métamorphose n’est pas sans risque. On ne compte plus les chanteurs téméraires tombés trop tôt sur le champ de bataille pour avoir brûlé les étapes.

Tel n’est pas le cas de Francisco Araiza, du moins en ce milieu des années 1980 où sa voix abandonne définitivement les emplois di grazia pour s’ouvrir généreusement à un nouveau répertoire. Deux concerts à Stockholm, considérés par le chanteur lui-même comme les deux meilleures soirées de sa carrière, témoignent de cette évolution. Enregistrés à deux années d’intervalle – 15 aout 1985 et 13 juillet 1987 –, le premier est dirigé par John Frandsen ; le second par Tamas Vetö.

La prise de son désavantageuse ne suffit pas à altérer les sortilèges d’un chant dont la maîtrise du souffle s’impose avec évidence, dès le premier air, « non ho colpa » extrait d’Idomeneo. Importent alors moins les effets belcantistes – le trille absent, la cadence vaguement esquissée – que la lumière bleutée du timbre et le naturel de l’émission. C’est avec une évidence confondante que se dessinent des héros pourtant disparates, présentés dans la version promotionnelle de l’album selon une progression dramatique bienvenue : d’Idamante donc à Andrea Chénier en passant par Des Grieux (Manon de Massenet) en 1985 ; de Nadir (Les Pêcheurs de perles) à Des Grieux (Manon Lescaut de Puccini cette fois) via Pinkerton (Madame Butterfly) et Calaf (Turandot) en 1987 ?

Sept titres seulement ? Dans le CD promotionnel oui, mais l’album, commercialisé uniquement en ligne, offre au total dix-neuf extraits d’opéra qui aident à compléter un panorama que la qualité sonore du témoignage rend hélas dispensable.

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.
araiza_600

Note ForumOpera.com

2

Note des lecteurs

()

Votre note

/5 ( avis)

Aucun vote actuellement

Infos sur l’œuvre

Détails

Francisco Araiza, ténor

W.A. Mozart, Idomeneo, « no ho colpa »

L. Van Beethoven, Fidelio, « Gott, welch Dunkel hier! »

G. Verdi, La traviata, « De’ miei bollenti spiriti »

G. Verdi, La traviata, « Oh mio rimorso! »

G. Puccini, La Bohème, « Che gelida manina »

J. Massenet, Manon, « Je suis seul… Ah, fuyez… »

U. Giordano, Andrea Chénier, « Un di all’azzurro spazio »

J. Massenet, Werther, « Pourquoi me reveiller ? »

F. Cilea, L’arlesiana, « E la solita storia »

Enregistré au Tivoli, Stockholm le 15 août 2015

Tivolis Symfoniorkester

Direction musicale

John Frandsen

R. Wagner, Lohengrin, « In fernem Land… »

G. Bizet, Les Pêcheurs de perles, « Je crois entendre… »

G. Donizetti, Lucia di Lammermoor, « Fra poco a me ricovero »

G. Verdi, Rigoletto, « Ella mi fu rapita »

C. Gounod, Faust, « Salut ! Demeure chaste et pure »

G. Puccini, Turandot, « Nessun dorma »

G. Puccini, Madama Butterfly, « Addio fiorito asil »

G. Puccini, Manon Lescaut, « Donna non vidi mai »

G. Donizetti, L’elisir d’amore, « Una furtiva lagrima »

Enregistré au Tivoli, Stockholm le 13 juillet 1987

Tivolis Symfoniorkester

Direction musicale

Tamas Vetö

Sola Musica – disponible en téléchargement uniquement

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Compositrices : une anthologie en 10 cd par le Palazzetto Bru Zane

Les connues, les moins connues, les inconnues…
Cyrille DUBOIS, Aude EXTRÉMO, Yann BEURON
CD

Mozart in Milan, Sacred music around the Exsultate, jubilate

L’ombre milanaise du Padre Martini
Maximiliano BAÑOS, Federico FIORIO, Raffaele GIORDANI
CD

Voyage intime

L’arbitraire de l’intime
David KADOUCH, Sandrine PIAU
CD

Strauss : Four last songs

Rachel Willis-Sørensen en quête de l’essentiel
Andris NELSONS, PILGRIM SEBASTIAN, Rachel WILLIS-SØRENSEN
CD