Qui a dit que les concours ne servaient à rien ? En dehors de la valeur financière des prix, des engagements, qui ne sont pas minces, particulièrement pour des jeunes en cours de formation ou en début de carrière, la visibilité et la référence que donnent les prix est appréciée. Mais plus encore peut-être, la rencontre avec le public, les conseils pertinents, l’accompagnement, le suivi, le carnet d’adresses , qui justifient le succès grandissant des concours.
Pour ce qui relève du chant, nous sommes comblés. Rien qu’en France, on en recense quelques dizaines, des plus modestes aux plus prestigieux. A telle enseigne que leurs calendriers peuvent se chevaucher. En même temps que celles qui se déroulaient en Avignon, avaient cours les épreuves finales du 8ème concours International de Chant Baroque de Froville.
Le jury, réuni par Laure Baert, était composé de Franck-Emmanuel Comte (Concert de l’hostel Dieu), Claude Cortese (directeur de l’administration artistique de Opéra National de Lorraine), Giuseppina Bridelli (mezzo-soprano), Nicolas Kruger (chef d’orchestre).
Les lauréates de la 8ème édition © Concours de Froville
Les lauréates sont les suivantes :
1er Prix : Gwendoline Blondeel, soprano, 24 ans ;
2e prix : Julie Roset , soprano, 22 ans ;
3e prix exæquo : Axelle Verner, mezzo-soprano, 29 ans , et Cindy Favre-Victoire, soprano, 27 ans.
Nul doute que le chant lyrique ne brille de tous ses feux, avec de telles artistes.