Un oratorio totalement inconnu de Luigi Da Mancia dormait à la Bibliothèque de Lyon, particulièrement riche en musique italienne. Le manuscrit, de 1713, est la seule trace de l’ouvrage, donné certainement en 1698 à Modène. D’une surprenante richesse d’écriture, les deux parties comptent 50 numéros, pour 6 solistes et 25 musiciens. C’est un « péplum biblique » où le serpent sème la discorde entre Adam et Eve. Intitulé Il Paradiso perduto par son découvreur, Franck-Emmanuel Comte, l’ouvrage sera recréé le 21 mars à 20 h à l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, sous sa direction, avec une distribution de haut vol (Céline Scheen, Fiona McGown, Fabien Hyon, Salvo Vitale, Ana Vieira Leite, Dagmar Šasková), et Le Concert de l’Hostel Dieu. La partition moderne sera éditée par la musicologue Maria Luisa Baldassari, et un enregistrement pour le label Aparté suivra. Plus d’information.
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