Après une année de silence pour les raisons que l’on sait, le festival Sinfonia en Périgord est de retour, du 21 au 28 août prochains, avec pas moins de 21 concerts dans 11 communes et 17 lieux différents, dont une large part réservée à la musique vocale, sacrée ou profane (voir communiqué ci-dessous et le programme sur sinfonia-en-perigord.com).
Après une année de silence, Sinfonia est de retour à Périgueux et dans sa région, impatient de partager le bonheur des retrouvailles avec son public, et avec les magnifiques artistes inscrits à l’affiche d’une édition aux couleurs de l’émotion, variée et inventive.
Une jubilatoire soirée inaugurale
Interprètes célèbres, valeurs montantes et talents à découvrir se mêlent harmonieusement au cours d’une 30e Festival qui s’ouvre par le Carnaval Baroque du Poème Harmonique, spectacle jubilatoire, déjà acclamé dans une dizaine de pays, dont la luminosité, la fantaisie et l’énergie donnent le ton de Sinfonia 2021.
Sur les chemins de l’Europe baroque
Le grand rendez-vous baroque de la fin de l’été offre, comme de coutume, l’occasion de voyager et de goûter à la diversité de l’Europe musicale baroque. On ira ainsi de Venise à Paris, et de Vivaldi à Leclair, avec l’Ensemble Les Ombres ; à Leipzig avec Le Caravansérail, pour les concertos à trois et quatre clavecins de Bach qui faisaient le bonheur des habitués du Café Zimmermann, et avec Kenneth Weiss pour L’Art de la Fugue, opus ultimum du génial Cantor. En Italie à nouveau, on redécouvrira un instrument oublié, le violoncello da spalla, grâce à Samuel Hengebaert et Ronan Khalil, et l’on cédera au charme délicat des mandolines de l’ensemble Pizzicar Galante.
Du sacré au burlesque
La musique vocale, sacrée ou profane, occupe une place de choix dans un 30e Festival qui entendra résonner « Passions », chatoyante incursion des Cris de Paris dans le fastueux répertoire vénitien, « Misteri gloriosi », programme marial servi par La Fenice, mais aussi les Sept dernières paroles du Christ en Croix de Haydn (en version de chambre) par La Chapelle Rhénane, ou encore « Larmes de grâce », une anthologie de petits motets français composée par l’ensemble Marguerite Louise.
On s’impatiente tout autant de découvrir l’oratorio San Giovanni Battista de Stradella par Le Banquet Céleste, dans une mise en scène de Vincent Tavernier, ou les Aventures du Baron de Münchhausen, impertinente et burlesque comédie lyrique baroque concoctée par Hervé Niquet et son Concert Spirituel. Quant à l’ensemble Les Surprises, en résidence à Sinfonia, il a imaginé pour la soirée de clôture un « Rameau chez la Pompadour » aussi original que découvreur.
Jeunes Talents Sinfonia
Le goût de la découverte et l’ouverture aux talents en devenir ont toujours animé le Festival. Dès 2016 on avait pu y découvrir Justin Taylor. Il s’est depuis imposé parmi les clavecinistes les plus importants de la nouvelle génération et revient cette fois à Sinfonia pour une carte blanche. On retrouve aussi ApotropaïK et son singulier instrumentarium ; un ensemble élu par le public en 2019 dans la série Jeunes Talents Sinfonia. Il aura à nouveau à faire son choix cette année parmi une sélection de six jeunes formations.