A La Scala, fondation de droit privé, la conférence de presse destinée à présenter la saison future débute par l’allocution du Président du Conseil d’Administration, en l’occurrence le premier magistrat de Milan. Giuliano Pisapia se félicite des résultats de la saison passée avec des accents enthousiastes et met l’accent sur le rôle de l’institution dans la société contemporaine, même chez les exclus. Puis le surintendant Alexander Pereira, dans un italien un peu exotique, s’épanche d’abord sur son bonheur de pouvoir enfin pratiquer son métier en lui donnant une dimension sociale à l’échelle de la ville et du territoire. Puis il présente les quinze productions d’opéra, les cinq programmes de ballet, et la riche saison de concerts, qui verra se succéder de grands chefs, comme Mariss Jansson et l’orchestre symphonique de la Bavière et Kiril Petrenko à la tête de l’orchestre de l’Opéra d’Etat de Bavière, mais aussi Daniele Gatti, Zubin Mehta et Bernard Haitink, entre autres. Ce dont se félicite le chef principal, Riccardo Chailly, qui dit avec insistance sa volonté d’ouvrir la Scala et d’y accueillir les meilleurs, car il est persuadé qu’ouvrir le répertoire italien à des musiciens qui ne le sont pas sera source d’enrichissement pour tous et permettra d’éloigner le risque de sclérose. Ainsi donne-t-il en exemple le Rigoletto confié à Mikko Franck. Lui-même dirigera deux concerts dont un consacré à Schumann et en ouverture de la saison la Giovanna d’Arco de Verdi qui retrouve la Scala après 150 ans d’absence. Sept opéras italiens sur quinze, quatre Verdi, de quoi calmer les craintes des vestales du patrimoine. Avec neuf nouvelles productions La Scala fait figure d’exception dans le paysage lyrique actuel ! Aussi comprend-on la génuflexion esquissée par Alexander Pereira devant le représentant de la banque Intesa San Paolo qui confirme son rôle de sponsor principal. Parmi les propositions alléchantes, le retour à l’orchestration originale pour La fanciulla del West et un Giordano peu connu, La cena delle beffe. Aussi programmée la création de Kurtag, prévue l’an dernie : Fin de partie. Cocorico enfin : le programme Ravel repris de Glyndebourne, L’enfant et les sortilèges et L’heure espagnole dans la mise en scène de Laurent Pelly et sous la baguette de Marc Minkowski. Toutes les précisions sur le site de La Scala.
Récit de la présentation de la nouvelle saison de La Scala
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Brève
27 mai 2015
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