Forum Opéra

Quand Haendel fait le printemps

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
24 avril 2013
Quand Haendel fait le printemps

Infos sur l’œuvre

Détails

Cet hiver interminable sape votre moral, vous avez une irrésistible envie de soleil, de bourgeons en fleur ? Alors ce disque, encore emperlé de rosée, pourrait bien vous ragaillardir. Les Lunes du Cousin Jacques empruntent leur nom au mensuel littéraire et critique de Louis Abel Beffroy, dit le Cousin Jacques (1757-1811), journaliste et dramaturge à la plume spirituelle et mordante, surnommé « le poète comique de la Révolution ». L’irruption du théâtre haendélien dans l’intimité de la musique de chambre intéressait au premier chef Benoît Toïgo, flûtiste et confondateur de ce nouvel ensemble baroque qui a établi la thématique de l’album. Des quatre sonates, enlevées avec grâce et panache par les musiciens (excellent continuo de Frédéric Hernandez au clavecin, Diego Salamanca au théorbe et Annabelle Brey au violoncelle), celle en ré mineur (HWV 367) est sans conteste la plus opératique, avec sa tempête, qui porte la mention furioso dans l’autographe, et son majestueux adagio aux allures de récitatif accompagné. Au coeur du programme, deux inédits (Royal College of Music, London) retiendront l’attention : Son d’Egitto, une aria en si mineur, brève et agitée, probablement composée pour Giulio Cesare ou Tolomeo, et surtout Non posso dir di più, très belle déploration originellement écrite en ut mineur, mais transposée ici à la tierce supérieure pour le soprano sensible et pudique d’Aurore Bucher. La destination de cette plainte, tout en sobriété, d’une princesse mariée de force à un tyran étranger reste à ce jour inconnue, mais peu importe, à dire vrai, car elle devrait séduire les chanteurs et nous avons hâte d’en découvrir de nouvelles lectures. Changement de registre, avec l’allègre Nel dolce dell’oblio, seule cantate pour soprano, flûte à bec et basse continue de Haendel, qui complète le programme d’une anthologie fort bien conçue et interprétée. Sortie en France, aujourd’hui, 24 avril. [Bernard Schreuders].

Haendel, Théâtre intime, Les Lunes du Cousin Jacques, 1 CD Hortus  HOR 101

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Radio Classique décerne ses trophées 2023

Brève

Pas de salaire au Mai musical florentin

Brève

Le concours La Maestra ouvre ses inscriptions

Brève

Coupes au Royaume-Uni : dissolution des BBC Singers

Brève