Que fait Piotr Beczala entre deux représentations de Werther, actuellement à l’Opéra de Paris ? Il arpente les rues de Paname, casquette vissée sur la tête tel un vrai Titi. Montmartre, le Moulin de la Galette, les quais de Seine… Sa page Facebook témoigne de ses balades parisiennes, par tous temps, en compagnie de son épouse Katarzyna, et ses commentaires ne laissent pas de doute sur les sentiments qu’il nourrit à l’égard de la capitale française. « Paris, mon amour », ecrit-il au dessus de photos le montrant radieux sous un ciel bleu comme on n’en voit pas si souvent au nord de la Loire.
Après Werther, le ténor polonais traversera le Rhin pour une série de représentations du Ballo in maschera, d’abord à Munich puis à Vienne. En mai, son premier Lohengrin aux côtés d’Anna Netrebko en Elsa à Dresde devrait monopoliser toutes les attentions. Suivront des récitals en Allemagne, en Autriche et en Italie, La Damnation de Faust à Berlin, Faust à Salzbourg, Lucia di Lammermoor à Chicago mais pour le moment, aucun projet, officiel ou officieux, dans cette ville de Paris qu’il aime tant.