A la suite de la nomination d’Aviel Cahn à la tête du Grand Théâtre de Genève, le nouveau directeur artistique du Opera Ballet Vlaanderen, Jan Vandenhouwe, et son directeur musical, Alejo Pérez, prennent leurs marques en proposant 24 productions en 2019-20 (contre 17 cette saison). L’entrée en fonction de la nouvelle équipe s’accompagne d’une nouvelle identité visuelle établie à partir de six mots clés : ouvert, contemporain, flexible, divers, original et charmant. Fidèle à sa réputation avant-gardiste, l’institution flamande veut décloisonner les genres en fusionnant opéra, ballet, concert et théâtre. Son nouveau nom, Opera Ballet Vlaanderen, en est le manifeste. Rusalka sera la première production dans ce cadre, qualifié d’hybride. La mise en scène et la chorégraphie en seront assurées par le jeune Norvégien Alan Lucien Øyen sous la direction musicale de Giedrė Šlekytė. Autre exemple d’hybridité : C(h)oeurs 2020, une nouvelle version du spectacle créé en 2012 pour le Teatro Real de Madrid par le chorégraphe Alain Platel avec des compositions chorales de Giuseppe Verdi et Richard Wagner interprétées par les chœurs, l’orchestre et les danseurs d’Opera Ballet Vlaanderen sous la direction musicale de Marc Piollet. Moins original dans la forme mais tout aussi inédit en Flandres : Don Carlos dans sa version française de 1886 (sic), Der Schmied von Gent de Franz Schreker ou encore les Scènes de Faust de Schumann, oratorio présenté en version scénique par le réalisateur allemand Julian Rosefeldt. Plus d’informations sur le site d’Opera Ballet Vlaanderen.