On apprend la mort de Thierry Dran à l’âge de 67 ans. « J’ai gagné mes galons de chanteur d’abord étant enfant, avec mes parents, eux-mêmes artistes lyriques, dans les coulisses de tous les théâtres d’Europe, en faisant ensuite le parcours scolaire indispensable dans une des plus prestigieuses structures de chant qui existaient dans le monde (ndlr : l’école de chant de l’Opéra de Paris) et enfin sur quelques une des plus grandes scènes lyriques nationales et internationales », écrivait dans son autobiographie, Le chant m’a sauvé, celui dont la carrière débuta en 1983. Son répertoire comptait aussi bien Fenton dans Falstaff, Don Ottavio dans Don Giovanni , Lindoro dans L’Italienne à Alger que certains des rôles les plus emblématiques de l’opéra français : Vincent dans Mireille ; Nadir des Pêcheurs de Perles. D’une discographie en pointillés, émerge en premier lieu Fortunio dans l’opéra du même nom de Messager sous la direction de John Elliot Gardiner. Ses parents – André Dran, et Monique de Pondeau – avaient fait les beaux soirs de l’Opéra de Paris dans les années 60. Son fils, Julien, également ténor, poursuit actuellement une carrière prometteuse. Nous lui présentons, ainsi qu’à sa famille, nos sincères condoléances.