Trois opéras, c’est trop peu. Quand on aime Monteverdi, on ne peut que regretter la perte de ses opus lyriques composés en plus de la trilogie préservée jusqu’à nos jours. On comprend donc que ses madrigaux aient déjà plusieurs fois été portés à la scène, avec des bonheurs divers – l’une des dernières tentatives dans ce domaine étant Cena Furiosa, le spectacle monté par Ingrid von Wantoch Rekowski et dirigé par Marc Minkowski. Un nouvel essai a vu le jour à Anvers le mois dernier, avec la troupe du Muziektheater Transparant, que le théâtre de l’Athénée accueillera dans quelques jours : si l’on peut se fier à son titre, Canti d’Amor II (il y avait déjà eu un premierCanti d’Amor en août 2013) laisse de côté les madrigaux guerriers pour ne retenir que les madrigaux amoureux. La musique de Monteverdi sera interprétée par un groupe de jeunes chanteurs et instrumentistes, sous la baguette de Nicolas Achten, dont plusieurs disques parus chez Alpha ont confirmé les affinités avec ce répertoire.
Canti d’Amor, Athénée-Théâtre Louis Jouvet, du 25 au 28 septembre, renseignements