La prochaine saison de l’Opéra de Massy, marquée comme à l’habitude du sceau de l’éclectisme, propose aux spectateurs de la région Sud de la capitale – mais aussi de Paris, un éventail varié de spectacles couvrant quatre siècles de créations musicales. Dans le domaine du baroque, Hervé Niquet et Le Concert spirituel vont créer à Massy une nouvelle production des Amants magnifiques, comédie ballet de Molière et Lully, et Le Concert de la loge olympique va proposer le très rare Chimène ou Le Cid, d’Antonio Sacchini, tandis que le Cosi fan Tutte de Mozart sera transposé par Frédéric Roels dans une grande maison bourgeoise d’aujourd’hui.
La seconde moitié du XIXe siècle sera représentée par quelques uns de ses opéras les plus emblématiques, Aïda (mis en scène par Charles Roubaud), avec Sylvie Brunet (Amnéris) et Cécile Perrin (Aïda), Werther (Paul-Emile Fourny) avec Sébastien Guèze et Mireille Lebel, et Tosca (Roberta Matelli) avec la troupe d’OPERA 2001. L’inévitable opérette de fin d’année sera La Périchole (Benjamin Moreau et Olivier Desbordes) avec la troupe d’Opéra éclaté, et le spectacle plus contemporain Un violon sur le toit de Jerry Bock.
On relève également de nombreux concerts, dont un Signor Bruschino avec l’Orchestre national d’Île de France et les jeunes vedettes de demain de l’Académie de l’Opéra de Paris, et deux récitals lyriques de Barbara Hendricks et de Karine Deshayes. La salle propose également des ballets et des spectacles théâtraux. Notons que le théâtre voisin de Longjumeau, également dirigé par Jack-Henri Soumère, présentera de son côté, dans le domaine lyrique, L’Opéra de Quat’sous dans la production d’Olivier Desbordes et Eric Perez, avec notamment Nicole Croisille dans le rôle de Madame Peachum (plus d’informations).