Forum Opéra

L’Opéra des Flandres offre un visage aux réfugiés

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
22 octobre 2015
L’Opéra des Flandres offre un visage aux réfugiés

Infos sur l’œuvre

Détails

A deux heures en train de Paris, l’Opéra des Flandres, Opera Vlaanderen en langue originale, poursuit dans l’esprit l’œuvre de celui qui contribua à sa fondation : Gerard Mortier. Dans ce petit bout de Belgique en effet, l’art lyrique se veut actuel, voire avant-gardiste, et engagé. C’est pourquoi la plupart des productions présentées à Anvers et/ou Gand provoquent parfois, bousculent souvent, interrogent toujours. Pour preuve, Le Château de Barbe-Bleue, l’opéra de Béla Bartók, couplé avec Winterreise, le cycle de mélodies de Franz de Schubert, par le metteur en scène hongrois Kornél Mundruczó en avril 2014  (voir compte rendu). La thématique des réfugiés était le lien unissant les deux œuvres. Lien conceptuel, pas toujours évident à comprendre, qui aujourd’hui entre en résonnance avec la crise des migrants. Aux images filmées l’an passé dans des camps en Hongrie et en Roumanie, Kornél Mundruczó a ajouté d’autres images, plus récentes, pour réaliser un montage vidéo. L’intention de cette réalisation artistique est de nous rendre les réfugiés plus proches en substituant des visages aux silhouettes habituellement présentées par les journaux télévisés du monde entier.

Aviel Cahn, l’intendant d’Opera Vlaanderen explique: « Ces images n’évoquent pas la crise des réfugiés actuelle sous la forme de statistiques, de quotas ou d’images sensationnelles des médias. Elles révèlent l’individu dans sa simplicité quotidienne, l’individu présent derrière la rhétorique trop facile que nous entendons ces derniers mois. L’attitude de certains responsables élus, d’ici et d’ailleurs, inspirée ou non par des idéaux politiques, est caractéristique de la déliquescence continue de valeurs humaines fondamentales qui devraient être des évidences. Avec l’art, nous pouvons au moins offrir un contrepoids à la superficialité généralisée. »

Projetée le 15 octobre dernier sur la façade du M HKA (Musée d’Art Contemporain d’Anvers), l’installation sera visible à deSingel (campus artistique international d’Anvers), du 28 octobre au 22 novembre inclus, du mercredi au dimanche, après 18 heures. (plus d’informations)

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.
© Kornél Mundruczó

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

This be her Verse, par Golda Schultz et Jonathan Ware

La parole aux femmes
CDSWAG

Le Bourgeois Gentilhomme

Un gentilhomme en fête
CDSWAG

Debussy La Damoiselle élue

Lignes claires
CDSWAG

Les dernières interviews

Stanislas de Barbeyrac : « Il y aura peut-être un jour Tristan, si je suis sage »

Interview

Questionnaire de Proust – Sophie Koch : « Christian Thielemann compte beaucoup pour moi »

Interview

Sophie Koch : « Aborder Isolde, c’est être devant l’Everest »

Interview

Les derniers dossiers

Questionnaire de Proust

Dossier

Les grands entretiens de Charles Sigel

Dossier

Philippe Boesmans (1936 – 2022)

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Radio Classique décerne ses trophées 2023

Brève

Pas de salaire au Mai musical florentin

Brève

Le concours La Maestra ouvre ses inscriptions

Brève

Coupes au Royaume-Uni : dissolution des BBC Singers

Brève