Elle est une des plus belles découvertes vocales de ces dernières années : la norvégienne Lise Davidsen a été un peu vite résumée en avatar de son illustre compatriote Kirsten Flagstad, mais il faut bien reconnaître qu’elle a tout ce dont peuvent rêver les amateurs de Wagner et de Strauss. Une ampleur à toute épreuve ; une voix dont les teintes lumineuses ne sont jamais écrasées par une projection pourtant tétanisante ; une élocution assez fine pour restituer les clairs-obscurs sans lesquels il n’est pas d’Ariane, de Sieglinde ou de Chrysothemis. D’aucuns réclament déjà son Isolde, sa Brünnhilde, son Elektra ; plus sage, la trentenaire préfère nourrir son instrument de rôles lyriques et de Lieder. Il y a deux ans, son premier récital pour Decca se concentrait autour de Tannhäuser, d’Ariane à Naxos et de mélodies straussiennes. Un nouvel album présentera, sous la direction de Mark Elder, un panorama plus varié des talents de Lise Davidsen, de Beethoven (Ah ! Perfido et un extrait de Fidelio) à Verdi (La Forza del Destino et Otello) en passant par Mascagni et Cherubini. Wagner, lui, sera présent à travers des Wesendonck Lieder qu’il nous tarde de découvrir. Rendez-vous est donné le 26 mars pour la sortie de cet opus et une journée spéciale sur Forum Opéra !
My new album will be out on 26th March, and from today you can preorder and also listen to the first track: “Abscheulicher..” from Beethoven’s Fidelio! – https://t.co/o3fMiSDmTE
Thank you so much to @DeccaClassics, Sir Mark Elder and @LPOrchestra! pic.twitter.com/MRUc79jUhl
— LiseDavidsen (@LiseDavidsen) February 5, 2021