La nouvelle production des Contes d’Hoffmann à l’Opéra de Dijon risque de faire couler beaucoup d’encre et d’alimenter les controverses. Mikaël Serre, le metteur en scène dont l’activité musicale se résume pour l’essentiel à une longue collaboration avec des groupes de musiques dites actuelles, propose « de créer un objet théâtral inattendu et excitant. Autour de la musique d’Offenbach [sont convoquées] compositions nouvelles, créations sonores, créations vidéo et théâtre », Décomposition-recomposition, donc du livret et de la partition vraisemblablement. Le sous-titre de cette production ne cesse de poser question : « Laissez-moi hurler et gémir et ramper comme une bête », citation d’Aurore de Nietzsche, auquel se réfère le metteur en scène, tout comme au sulfureux Houellebecq. A découvrir sans préjugés du 14 au 23 décembre 2017 (plus d’informations).