« Voici des roses » chante Méphisto dans La Damnation de Faust. On doute cependant que l’installation d’une roseraie éphémère, du 1er juin au 1er octobre, au pied du Palais Garnier se veuille un hommage au chef d’œuvre de Berlioz car l’art lyrique a peu de choses à voir avec ce « nouveau spot bucolique et chic », en terrasse, sur l’aile droite d’un des plus beaux monuments parisiens. Dommage car les cocktails « by Cointreau » ne paraîtraient pas moins délectables si, plutôt que du « son des DJ’sets ensoleillés de la team Boumette », ils étaient accompagnés de grand airs du répertoire, au moins en début de soirée. Tout en s’accordant mieux avec l’esprit des lieux, cela pourrait même être une manière inédite et trendy de contribuer à l’atteinte de l’objectif premier de la plupart des institutions lyriques aujourd’hui : populariser l’opéra.