Juan-Diego Flórez étant parti chez Sony pour y faire on ne sait pas trop encore quoi (voir brève du 20 juin dernier), Decca s’apprête à commercialiser sous le nom de The Ultimate Collection une compilation de ses meilleurs enregistrements. Le panorama est exhaustif et par conséquent hétérogène puisqu’on trouve des titres extraits tout autant de Rossini Arias, son premier album solo en 2002, que de Santo, incursion discutable en 2010 dans le répertoire sacré, ou d’Italia, le tribut que Flórez, comme tout ténor qui aujourd’hui se respecte, a payé l’an passé à la chanson napolitaine. Trois titres cependant retiendront l’attention des chasseurs d’inédits : l’Ave Maria de Gounod, Amapola – une scie espagnole – et, plus excitant car moins souvent frelaté « Vainement ma bien-aimée », l’air de Mylio dans Le Roi d’Ys de Lalo. Sortie annoncée le 2 septembre.