L’Opéra national de Paris, et son public, sont une nouvelle fois victimes des mouvements de grève à répétitions qui agitent le pays. Au sein d’une institution noyautée par les syndicats, où chacun veut tirer la couverture à soi pour mieux défendre ses privilèges, où les scandales sont vite étouffés afin de garantir la paix sociale (conférer la note téléphonique du délégué syndical FSU d‘un montant de 52 000 € ), où l’affrontement est permanent au point que l’on ne sait jamais la veille si le rideau se lèvera le lendemain, la « loi travail » projetée par le gouvernement a évidemment du mal à passer. La représentations des Maîtres Chanteurs à la Bastille ce soir, mercredi 9 mars, est donc annulée ; la première du diptyque Iolanta / Casse-Noisette est, elle, remplacée par une version de concert de la seule Iolanta. Pour rappel, le coût de l’annulation d’une soirée à l’Opéra Bastille est 350.000€. Dans un monde en crise, où l’argent est le nerf de la guerre, où chaque euro compte, où la culture, faute de budget, est menacée, où solidarité devrait être le maître mot, est-ce bien raisonnable ?
Grève nationale. Iolanta/Casse-Noisette du 09/03 au Palais Garnier est remplacée par une version concert de Iolanta: https://t.co/lahZSNjMdN
— Opéra de Paris (@operadeparis) 9 Mars 2016
Mouvement de grève national : la représentation des « Maîtres chanteurs de Nuremberg » du 09/03 est annulée. Infos: https://t.co/lahZSNjMdN
— Opéra de Paris (@operadeparis) 9 Mars 2016