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Glyndebourne féministe

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Brève
8 novembre 2021
Glyndebourne féministe

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Né à Londres en 1858, d’une mère française et d’un père général, Ethel Mary Smyth fut certainement l’une des personnalités britanniques les plus étonnantes du tournant du siècle. Elle étudie la composition à Leipzig et rencontre Johannes Brahms, Clara Schumann, Antonín Dvořák, Edvard Grieg et Piotr Ilitch Tchaïkovski, ce dernier se révélant très élogieux sur ses dons : « Elle a donné la promesse pour l’avenir d’une sérieuse et talentueuse carrière ». Elle est l’auteur d’une centaine d’œuvres musicales, dont 7 opéras. Elle rejoint le mouvement des suffragettes en 1910 (avec un séjour en prison à la clé). Elle est faite Dame Commandeur de l’ordre de l’Empire britannique dix ans plus tard. En raison d’une surdité naissante, elle abandonne la composition et se consacre à l’écriture. A 71 ans, elle tombe amoureuse de Virginia Woolf, avec laquelle elle entretint une relation amicale jusqu’au suicide de l’écrivain en 1941. Ethel Smyth meurt en 1944 à 86 ans.
Le Festival de Glyndebourne ouvrira son édition 2022 le 21 mai avec The Wreckers (Les Naufrageurs), troisième opéra de la compositrice, écrit sur un livret en français de Henry Brewster (l’ouvrage devait être créé à Monte-Carlo avec l’immense Emma Calvé, mais le projet n’aboutit jamais), dont la première eut lieu à Leipzig, traduit en allemand, en 1906. Grand défenseur de l’œuvre de Smyth, Thomas Beecham assura la création britannique des Wreckers en 1909, dans une traduction anglaise de Smyth. La partition a fait l’objet d’une reconstruction pour restituer la version française originale jamais jouée. Au sein d’une distribution particulièrement internationale (Allemagne, Australie, Royaume-Uni, Espagne, Mexique…) on notera la présence de la française Clémentine Margaine. Au-delà de son aspect flamboyant, Smyth était une compositrice de talent dont beaucoup d’ouvrages connurent un grand succès : cette résurrection est donc la bienvenue.

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