–
Bien que roumaine, les habitants de Vérone considèrent Elena Mosuc comme une « chanteuse maison ». Hommage lui était donc rendu en cette ville le 26 janvier dernier. On apprenait à cette occasion que la soprano, en plus des nombreuses récompenses qui auréolent sa carrière – dont le prestigieux prix Lina Pagliughi – était docteur en musique de l’Université de Bucarest et, dans ce cadre, auteur d’un mémoire sur le thème de la folie dans l’opéra italien de la première moitié du 19e siècle. Voilà qui explique sa Lucie d’exception saluée ici-même et, plus récemment, son récital discographique consacré aux héroïnes donizettiennes dont notre confrère, Dominique Jouckem, soulignait la grande qualité. [Christophe Rizoud]