On peut supposer que le compositeur allemand Detlev Glanert, né à Hambourg en 1960, est un homme heureux. Alors que tant de ses collègues se plaignent du mal qu’ils ont à faire reprendre leurs œuvres lyriques après des créations sans lendemain, les opéras de Glanert semblent connaître un joli parcours après leur première. Son Solaris (Bregenz, 2012, aucun rapport avec l’œuvre homonyme de Dai Fujikura qu’on verra en mars au Théâtre des Champs-Elysées) a été présenté à Cologne en novembre. Son Caligula (Francfort, 2006) a été monté à Londres par l’English National Opera la saison dernière et va être repris à Hanovre à partir du 17 janvier, en remplacement du Lot, nouvel opéra de Giorgio Battistelli dont la partition n’a pu être achevée à temps. Et ce n’est pas fini, puisqu’en février, l’Opéra de Münster proposera son Joseph Süß (Brême, 1999). Plus près de nous, l’Opéra de Bordeaux donnera en janvier son Journal de Nijinsky (2008, Aix-la-Chapelle), pour deux chanteurs, deux acteurs, deux danseurs et ensemble instrumental (les deux chanteurs seront Martin Achrainer et Eleonore Marguerre).
Nijinskys Tagebuch, les 21, 22, 23 et 25 janvier à l’Opéra de Bordeaux (plus d’informations)