Selon de nombreux confrères, un audit diligenté par les services financiers de la ville de Nantes aurait dévoilé des irrégularités d’écritures comptables au sein de la Société Anonyme d’économie mixte La Folle Journée. Celle-ci, par l’intermédiaire de Joëlle Kérivin, préside au volet « production » de l’événement du même nom, en association avec le Centre de Réalisations et d’Études Artistiques (CREA) de René Martin, responsable du volet artistique. À ce stade, le CREA n’est pas mis en cause. En attendant de plus amples devoirs, Joëlle Kérivin a démissionné de son poste de directrice générale de la SAEM La Folle Journée. La ville de Nantes, elle, se réserve le droit de se constituer partie civile tout en assurant son soutien aux équipes artistiques de René Martin. Ce dernier, selon nos confrères de France Musique, a fait part de son « grand étonnement ».