Voilà cinquante ans que Glyndebourne n’avait pas accueilli de metteur en scène italien, depuis Franco Enriquez avec Così Fan Tutte en 1971, après Franco Zeffirelli et L’elisir d’amore en 1968. Avec une nouvelle production de Kát’a Kabanová qui ouvrira le jeudi 20 mai prochain, Damiano Michieletto est ainsi le troisième sur cette courte liste. « Après avoir travaillé sur la production de Jenůfa du Staatsoper de Berlin, je me retrouve à travailler de nouveau avec Janáček pour mes débuts au Festival de Glyndebourne, où les relations familiales sont encore au cœur de la musique et du récit. Le sujet de la dynamique au sein de la famille est l’une des pierres angulaires de mes interprétations théâtrales, et Janáček m’a donné amplement de matière à cet égard. Nous avons également un drame familial dans Kát’a Kabanová, avec une protagoniste féminine comme personnage central. Mon analyse vise à rechercher la constellation dysfonctionnelle de la famille et à la traduire par de puissants symboles et signes théâtraux », explique le metteur en scène.
Kateřina Knĕžíková dans le rôle-titre, Nicky Spence, David Butt Philip et Katarina Dalayman en Tichon, Boris et Kabanicha seront dirigés par Robin Ticciati à la tête du London Philharmonic Orchestra.
Outre Kát’a Kabanová, le festival de Glyndebourne prévoit d’afficher en 2021 Il turco in Italia, Così fan tutte, Luisa Miller et Tristan und Isolde, si les conditions sanitaires l’autorisent…