En ce jour anniversaire de la naissance de Paul Hindemith, la question se pose : en 2012 à Lyon, Sancta Susanna avait été l’un des trois opéras en un acte couplés avec chacun des volets du Triptyque puccinien. Le rapprochement avec Suor Angelica semblait presque aller de soi, puisque les deux œuvres se déroulent dans un couvent. A Paris, à partir du 28 novembre, l’Opéra Bastille s’apprête à rapprocher Hindemith de Mascagni, en donnant le même soir Cavalleria rusticana et Sancta Susanna, avec Elina Garanča en Santuzza et Anna Caterina Antonacci en Susanna, et l’on compte sur le metteur en scène Mario Martone pour trouver un lien entre les deux. Quelques jours auparavant, les 19 et 20 novembre, le Teatro Verdi de Pise aura proposé un groupement plus étrange : un triptyque à majorité puccinienne, mais où Sancta Susanna sera bizarrement intercalé entre Gianni Schicchi et Suor Angelica. La soprano Elisabetta Farris incarnera successivement Susanna et Angelica, la mise en scène étant assurée par Lorenzo Maria Mucci.