Quand nous avons découvert en 2012 le Festival lyrique de Belle-Île, né du coup de foudre du baryton américain, metteur-en-scène et pédagogue, Richard Cowan, décédé l’an dernier, c’était déjà sa 15e édition. Son fondateur avait mis au point une formule magique pour en faire un moment unique. Au programme, un chef-d’œuvre de musique sacrée exécuté dans les églises de l’île, des opéras mis-en-scène avec les moyens du bord mais d’une qualité professionnelle indéniable, un programme pédagogique convivial et exigeant. À la manœuvre, un orchestre de chambre constitué de solistes confirmés, plus un Chœur local préparé avec soin tout au long de l’année, des artistes lyriques prometteurs en début de carrière internationale, des jeunes chanteurs en formation.
Cet hiver, à la suite de luttes intestines entraînant la démission en bloc du conseil d’administration, l’aventure a failli prendre fin une fois de plus. Grâce au soutien de ses fidèles sponsors, un nouveau conseil d’administration restreint a pu se constituer. Il a nommé le talentueux chef britannique Philip Walsh (directeur musical depuis 2001) Directeur Artistique du Festival. Pour sa 20e édition, qu’il a voulu « sous le signe de l’amour » Philip Walsh a programmé le Gloria de Vivaldi, le Requiem de Mozart, L’elisir d’amore de Donizetti dans une mise en scène de Denise Mulholland Ains, acclamée à Malte en 2015. Le14 août, il y aura à la citadelle Vauban un concert d’Orchestre avec soprano sur le thème des Nuits d’été. Sans oublier, paraît-il à la demande des chanteurs, deux soirées cabaret Lyrique en Jazz à la salle Arletty. Plus d’informations sur lyrique-belle-ile.com .